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L’appel de Soumi
Publié le vendredi 4 janvier 2019  |  Le Renard
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© aBamako.com par Momo
Lancement de la campagne du Candidat Soumaila Cisse
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Le chef de file de l’opposition veut négocier avec IBK. Mais quoi, au juste ? Est-ce à dire qu’il reconnaît tardivement la réélection de son challenger au second tour de la présidentielle d’Août dernier ? Qu’en pense ses alliés de circonstance, en occurrence Tiébilé Dramé, Choguel Kokala Maïga, Me Mohamed Aly Bathily et autres ? La demande de dialogue de Soumaïla Cissé trouble au plus haut point les parasites qui picorent à même ses poches.

100 millions pour le Chérif ?

L’autre fait marquant la fin de l’année 2018, c’est bien l’affaire de 100 millions qui aurait été remis au respecté Chérif Madani Haidara « à des fins politiques » en 2013. Oumar Mariko, président du parti Sadi revient sur la ténébreuse affaire des 100 millions prétendument offert par le chef de file de l’opposition au guide des Ançar, Chérif Ousmane Madani Haïdara. «Cette ignoble et dégoutante affaire vient de démontrer, une fois de plus, que le phénomène d’achat de conscience au Mali est bel et bien vrai. Celui qui a octroyé les 100 millions aussi bien que celui qui l’aurait reçu sont tous les deux fautifs au même titre.

Tomi en sursis

Du sursis pour l’homme d’affaires corse Michel Tomi, qui échappe à un procès pour corruption. Michel Tomi écope enfin d’un an de prison avec sursis et 375 000 euros d’amende, soit environ 246 000 000 Fcfa. Ce Corse qui écume l’Afrique répond des délits de complicité et de recel d’abus de biens sociaux après quatre années d’instruction. L’audience n’aura duré que quinze minutes. Cette affaire judiciaire française, qui éclaboussait IBK connait son épilogue. Après cinq ans d’enquête, le juge d’instruction Serge Tournaire avait accepté le 28 septembre d’abandonner les poursuites les plus graves pour corruption et d’ouvrir la voie à une “comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité” (CRPC), le plaider-coupable à la française, pour des délits secondaires.

Grève de faim

Depuis le 19 décembre, 496 cheminots observent une grève de la faim. Ils attendent 9 mois de salaires, soit plus d’un milliard et demi. Cette situation n’a pas évolué, depuis le 18 décembre même si le gouvernement a pris l’engagement de payer deux mois de salaire. Depuis le début de la grève, quatre cas de malades graves ont été enregistrés. Depuis le début de ce mouvement, ils sont des dizaines de personnes à suivre le mot d’ordre sous des abris de fortune (tentes, moustiquaires, nattes..). Cette situation qui perdure jusqu’ici interpelle.

Dialogue de sourds

Les syndicats de l’éducation primaire et pré secondaire réunis au sein de la Synergie d’action viennent d’observer une grève de 72 h. Ils bloquent du coup la composition du 1er trimestre. Ce qui va sans doute affecter le calendrier académique. Après le dépôt de leur préavis de grève, s’ensuit un dialogue de sourds entre syndicats et autorités. Les enseignants expriment leurs revendications en dix points et non des moindres pour l’exercice de leur métier.

Chaise électrique

Un Américain, qui préférait mourir par électrocution que par injection létale, a été exécuté sur la chaise électrique jeudi soir dans le Tennessee. La mort d’Edmund Zagorski, 63 ans, a été prononcée à 7 h 26 locales (00 h 26 Gmt vendredi) dans le pénitencier de haute sécurité de Nashville, selon un communiqué des services correctionnels de cet Etat du sud. La chaise électrique, qui n’est plus autorisée que dans neuf Etats, n’avait pas servi depuis 2013 aux Etats-Unis. Ses derniers mots furent : “C’est parti”, a déclaré son avocate Kelley Henry lors d’une conférence de presse, en décrivant comment son corps avait été sanglé pour éviter qu’il ne se dresse pendant l’électrocution. Zagorski avait été condamné à la peine capitale en 1984 dans le Tennessee, pour avoir tué et égorgé deux hommes qu’il avait attirés en promettant de leur vendre de la drogue. Après 34 ans dans le couloir de la mort, il devait être exécuté en octobre par injection létale mais, à la dernière minute, il avait demandé à passer plutôt sur la chaise électrique.

Sans bras

Onze cas suspects supplémentaires d’enfants nés sans bras ou avant-bras ont été identifiés dans l’Ain par l’agence Santé publique France, relançant la polémique avec le registre régional Remera. L’agence sanitaire a identifié onze cas supplémentaires d’enfants nés avec une malformation des membres supérieurs dans l’Ain entre 2000 et 2014 d’après les données hospitalières. Ces onze cas suspects s’ajoutent aux sept cas signalés par le Remera (Registre des malformations congénitales en Rhône-Alpes), a précisé à l’Afp le Dr. François Bourdillon, directeur général de l’agence sanitaire. Le 8e cas d’un enfant né 2012 signalé lundi par le registre Remera et qui n’y était enregistré figure dans les nouveaux cas suspects qui doivent encore être validés. La responsable du Remera, Emmanuelle Amar, avait confirmé mardi à l’AFP l’existence d’un 8e cas dévoilé par le quotidien Le Monde, expliquant qu’un “concours de circonstances bien fâcheux”, à savoir un défaut de dossier médical informatisé dans la maternité où est né le garçon en 2012, expliquait qu’il ait échappé au registre.

La Rédaction “Le Renard”
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