L’Algérie ainterdit à tous les Syriens d’entrer dans le pays par sa frontière méridionale avec le Mali et le Niger » pour empêcher l’infiltration des factions de l’opposition syrienne et des terroristes armés », a annoncé hier leministère algérien de l’Intérieur.
Selon la presse locale, Hassen Kacimi, responsable du gouvernement chargé de la politique d’immigration, a déclaré que les groupes d’opposition syrienne « constituaient une menace pour la sécurité de l’Algérie », ajoutant qu’ils avaient été transférés de Turquie avec « de faux passeports ».
«Les Syriens qui cherchent à entrer en Algérie par les frontières sud sont soupçonnés d’être des islamistes et des extrémistes et ne sont pas les bienvenus», a déclaré Kacimi.
«Nous l’Algérie] avons accueilli 50 000 Syriens au cours des dernières années pour des raisons humanitaires», a-t-il déclaré, soulignant que «s’agissant de notre sécurité», l’Algérie «ne peut pas accepter les membres de groupes armés fuyant la Syrie».
«C’est vraiment un réseau criminel et nous [l’Algérie] devons faire preuve de la plus grande vigilance pour empêcher leur infiltration en Algérie», a averti Kacimi.
L’Algérie a maintenu des relations diplomatiques avec le régime syrien tout au long de ses huit années de guerre civile. Les Syriens n’ont pas besoin de visas pour entrer en Algérie.
Selon la LADDH (Ligue algérienne de défense des droits de l’homme), les autorités ont expulsé environ 50 réfugiés syriens et palestiniens la semaine dernière.