Une source sécuritaire bien placée qui s’est confiée à nous a formellement démenti les allégations propagées récemment sur la toile faisant état de la fuite au Canada de 200 militaires maliens qui y étaient pour suivre une formation à la lutte contre le terrorisme. Soulignant qu'il n'y a pas de militaires maliens actuellement en formation au Canada.
"Ces informations ne sont pas fondées" nous a-t-elle déclaré, sous le sceau de l’anonymat. La source a souligné que le processus d'envoi de soldats hors du pays n'était pas seulement conforme aux cadres juridique et constitutionnel, notant que le Mali n'avait pas encore envoyé ce nombre de soldats en formation dans un pays étranger.
De son côté, le conseiller à la sécurité de l’ambassade du Canada au Mali a publié sur son compte Facebook une déclaration disant «je vous assure que cette information est totalement fausse». Toutefois, il faut dire que ni le gouvernement malien encore moins celui du Canada n’ont officiellement commenté cette information à ce jour. Seule la direction de l’information et des relations publiques des Armées a réagi dans un communiqué indiquant que les auteurs de « ces rumeurs tentent de mettre à mal les bonnes relations de coopération des FAMAs avec leurs partenaires ».
Il convient de noter que les médias locaux et régionaux font circuler depuis un certain temps des informations faisant état de la fuite au Canada de 200 militaires maliens qui étaient en formation dans ce pays depuis novembre dernier. Ces plateformes ont aussi indiqué qu' « aucune des 200 gardes présidentielles envoyées en formation n'avait été retrouvée depuis des semaines et que 80 d'entre elles avaient demandé l'asile dans le pays ». Avant que d’autres journaux ne rapportent que le gouvernement malien avait menacé de mettre fin à toute forme de coopération militaire avec le Canada s'il "ne répondait pas de manière positive à sa demande d'expulsion de tous les soldats des finances" qu'il avait envoyé pour recevoir une formation.
Il sied aussi de préciser que les plateformes qui ont diffusé ces allégations sont peu connues et la plupart basées en Guinée.