SociétéLa belle leçon du Synefct au monde syndical lors de son 1er congrès ordinaire : Ousmane Almoudou Touré brillamment élu pour son mandat de cinq ans
Le Syndicat national des enseignants fonctionnaires des collectivités territoriales (Synefct) a tenu, les 22 et 23 décembre derniers, dans l’amphithéâtre de l’École nationale d’ingénieurs (ENI), son premier congrès ordinaire. À l’issu des travaux, Ousmane Almoudou Touré a été élu secrétaire général pour un mandat de cinq ans.
À l’entame de ses propos, le toutnouveau secrétaire général du Synefct a rendu un vibrant hommage aux vaillants enseignants qui bravent l’insécurité et toutes les menaces pour assurer leur mission d’éducation dans le Centre et le septentrion de notre pays. « Par la même occasion je m’incline sur la mémoire de ceux qui nous ont quittés par la faute des terroristes, des bandits, des narcotrafiquants qui continuent à planer l’incertitude sur l’avenir de notre pays. En leur mémoire, je vous prie d’observer une minute de silence », a-t-il souhaité.
Selon lui, le mandat syndical est le plus beau mandat. Car, dit-il, c’est le mandat de la proximité, du contact, de l’action concrète, des réalisations qui se voient et qui se touchent. « Mais l’émotion que je ressens est aussi une émotion collective. C’est pourquoi, je veux m’adresser ici à l’ensemble des membres du Bureau Exécutif National pour dire que la responsabilité est certes exaltante, mais lourde au regard des défis à nous confier par les congressistes », a-t-il ajouté.
Il a saisi l’occasion pour énumérer ces défis qui sont entre autres : la conduite efficiente du cahier de doléances issu de ce congrès, la prise en compte des nouvelles orientations du syndicat notamment la mise en place et le fonctionnement des différentes sections, la poursuite de l’implantation du syndicat, la poursuite de nos actions communes avec les Syndicats de l’Éducation signataires du 15 octobre 2016, la formation des militants, le contact permanent avec les militants ainsi que l’autonomisation financière du Synefct.
Pour le désormais patron du Synefct, cette responsabilité impose aux membres du Bureau exécutif national une certaine humilité, qui les pousse à inscrire leurs actions dans la continuité de ceux qui depuis 2010, nourrissent, entretiennent et chérissent le bébé commun.
« C’est pour cette raison que je m’adresse à mes prédécesseurs pour leur dire que nous avons accepté cette responsabilité parce que nous les savons à nos côtés. Que nous ne doutons point de leurs conseils, de leurs suggestions et accompagnements », a-t-il martelé.
Pour finir, il a rassuré que son équipe travaillera sans relâche, le regard tourné vers les objectifs qu’elle s’est fixés avec une oreille attentive à tous et de tout son engagement en faveur des enseignants du Mali en général et ceux des fonctionnaires des collectivités en particulier.