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Dioïla : Le projet de loi d’entente nationale expliquée à la population
Publié le mardi 8 janvier 2019  |  L’Essor
Réunion
© aBamako.com par Androuicha
Réunion de travail de la coalition régionale Ensemble Pour le Mali de Koulikoro
Koulikoro, le 17 juin 2018. La salle de spectacle Siramory Diabaté de Koulikoro a servi de cadre à une réunion politique initiée par la Fédération RPM de la région et consacrée à la mise en place de la coordination de la plateforme régionale ``Ensemble pour le Mali``.
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La salle de spectacle de Dioïla a abrité une rencontre d’information et de sensibilisation sur le projet de loi d’entente nationale. C’était sous la présidence du gouverneur de Dioïla, Dedeou Bagna Maïga et en présence du président du collectif des députés élus à Dioïla, l’honorable Mamadou Diarrassouba. Plusieurs personnalités ont assisté à cette rencontre en l’occurrence les sous préfets, les chefs des services techniques, les maires, les chefs de village, les leaders d’opinion, les représentants des jeunes et des femmes.

Après les mots de bienvenue du représentant du maire de la commune rurale de Kaladougou, Soumaila Coumaré, le chef de l’exécutif régional a demandé d’observer une minute de silence en la mémoire de tous ceux qui sont tombés pour le Mali. Quat à l’honorable Mamadou Diarrassouba, il a expliqué les objectifs de la rencontre, à savoir donner plus d’information sur le contenu du projet de loi controversé. Il évoquera l’importance du projet de loi d’entente nationale qui, selon lui, vise uniquement à instaurer la paix et la stabilité dans notre cher Mali. Le projet de loi a également pour but, a-t-il expliqué, de traduire dans les faits concrets les conclusions de la conférence nationale d’entente tenue à Bamako du 27 mars au 02 avril 2017.
Mamadou Diarrassouba a aussi précisé l’exonération des poursuites pénales engagées ou envisagées contre des personnes ayant commis ou ayant été complices des faits visés à l’article 3 du projet de loi. Sont exclus du champ d’application de la présente loi, les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité, les viols et tout autre crime réputé imprescriptible, a-t-il ajouté. L’extinction de l’action publique, la réintégration administrative, l’indemnisation, le programme de réinsertion, la grâce et les mesures d’apaisement et de réparation n’ont pas été ignorés par le projet de loi.

Lors des débats, les intervenants ont presque tous abondé dans le sens du pardon, tout en souhaitant voir passer le projet de loi d’entente nationale. Cette concertation s’est achevée sur une très bonne note d’espoir. Aucune intervention contraire à l’esprit de cette loi n’a été enregistrée au cours de la rencontre.

Daniel FOMBA
AMAP-Dioïla
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