A l’appel de l’UNTM, nombreux sont les travailleurs du public et du privé à observer le mot de grève. Hier, le mouvement a été bien suivi et dans certains endroits, le service minimum a été assuré.
Après l’échec des négociations entre le gouvernement et l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM), la centrale syndicale a entamé ce mercredi 9 janvier une grève de 72 heures. Pour s’imprégner de l’effectivité du mot d’ordre de grève, nous avons sillonné quelques services à Bamako. Constat.
Dans le district de Bamako partout où nous sommes passés, la grève est suivie à la lettre tout en respectant le service minimum.
Au niveau des zones industrielles, des entreprises alimentaires, les activités sont arrêtées. Un tour au Centre universitaire Gabriel Touré, un des plus grands hôpitaux du Mali, le constat reste le même.
“Notre rôle est de vérifier le service minimum. Je suis en train de faire le tour des services, la grève est suivie et le service minimum est assuré. Je voudrais dire aux patients de ne pas s’inquiéter. Les gens qui viennent en urgence sont toujours pris en charge. Par ce que nous sommes un service spécial“, a affirmé Boubacar Sidiki Diabaté, Surveillant général de Chu Gabriel Touré.
A quelques kilomètres de ce service public, à la cité administrative, le constat est le même. Le service minimum est bien assuré, les membres du cabinet sont au grand complet.
Au niveau de certaines banques de la place, à l’image de la BDM, on ne constate que la présence des agents de société de gardiennage. L’UNTM envisage la poursuite de la grève.
Durant 3 jours, les usagers devront prendre leur mal en patience.