La décision a été prise lors du conseil des ministres qui s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 09 janvier 2019 à Bamako. Dans le communiqué, on indique que la suspension de la perception de la taxe sur la valeur ajoutée vise à soutenir les unités industrielles de production d’huile alimentaire à base de graines de coton avec des procédures de raffinage pour la production d’huile de qualité.
Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le conseil des ministres a adopté un projet de décret portant suspension de la perception de la taxe sur la valeur ajoutée sur les importations et les achats locaux de graines de coton destinées aux unités industrielles de production d’huile alimentaire et d’aliment bétail.
L’on précise que la suspension de la perception de la taxe sur la valeur ajoutée vise à soutenir les unités industrielles de production d’huile alimentaire à base de graines de coton avec des procédures de raffinage pour la production d’huile de qualité.
Aussi, l’on rappelle que le projet de décret adopté est initié en application des dispositions de la Loi n°2017-022 du 12 juin 2017 déterminant le cadre général du régime des exonérations fiscales et douanières et de son décret d’application.
A travers cette décision, on devra parvenir à réguler le marché de l’huile alimentaire au Mali. Quand on sait que nombre des producteurs locaux sont confrontés à la fraude et la concurrence C’est le constat qui prévaut au niveau de la Fédération nationale des producteurs d’huile et d’aliment bétail au Mali (Fenaphab). Face à cette préoccupation, le président de la faitière Fantamady Koïta, n’a eu cesse d’attirer l’attention des autorités en charge de l’industrie et du commerce.
Pour rappel, depuis plus d’une année, les responsables de la Fenaphab ne cessent de déplorer l’accès difficile et l’approvisionnement régulier en graines de coton. Aussi, ils restent confrontés à d’autres problèmes liés à la fraude et à la concurrence.
Implantée presque partout au Mali, à Kita, Kati, Bamako, Sanankoroba, Bougouni, Sikasso, Koutiala, Ségou, Mopti, et Fana, la Fédération emploie plus de 10.000 employés permanents et saisonniers. Plus de 200 femmes collaboratrices extérieures évoluent dans le domaine du savon artisanal.