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Pacte malien pour la refondation : Un appel au dialogue national !
Publié le lundi 14 janvier 2019  |  L’aube
Congres
© aBamako.com par A S
Congres ordinaire du parti " FARE AN KA WULI `
Bamako, le 19 décembre 2016 le parti " FARE AN KA WULI ` a tenu son Congres ordinaire
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Les Forces alternatives pour le renouveau et l’émergence (Fare Anka Wuli), Alliance pour le Mali (APM), le bloc pour le Redressement et le Développement du Mali (BRDM)), l’alliance pour la solidarité (AS). Voici les quatre formations politiques qui forment le pacte malien pour la refondation (PMR). Cette nouvelle plateforme politique a été officiellement lancée le samedi 12 janvier dernier à la Maison des Aînés. Ses initiateurs sont engagés résolument dans la refondation démocratique globale au Mali et l’édification d’une société de progrès et de justice sociale pour tous les Maliens.

La cérémonie de lancement de cette nouvelle plateforme politique qui se veut inclusive a eu lieu en présence de Modibo Sidibé (Fare An Ka Wuli), Modibo Kadjoké (APM), Dr. Cheik Oumar Koné (BRDM), Mamadou Coulibaly (alliance pour la solidarité).



La cérémonie de lancement a été marquée par la lecture d’une déclaration. Le président de l’alliance pour le Mali qui a déclaré que les partis politiques membres du PMR contribuent à arrêter la dégradation de l’image des politiques, mais également un mal plus profond fait à la démocratie dans notre pays : la rupture des liens entre les citoyens et l’engagement public. « Car, dans la perspective de restaurer l’image du politique dans notre pays, nous travaillons à l’émergence de forces patriotiques d’un nouveau « Pacte pour la refondation du Mali» », a indiqué Modibo Kadjoké. Il a aussi souligné que la création du PMR obéit à leur détermination à s’engager résolument dans la refondation démocratique globale au Mali et pour la mise en place d’un dialogue national refondateur qui permettra aux Maliens de revisiter les institutions de la République et les pratiques démocratiques en cours afin de proposer les reformes institutionnels et de gouvernance indispensable ainsi que les solutions endogènes et adéquates pour la résolution des maux dont souffre le pays.



Aussi, les partis s’engagent à rassembler toutes les forces politiques et sociales partageant leur vision et leur engagement pour le Mali et qui acceptent les valeurs, les principes et les objectifs consignés dans la déclaration.

Le président du BRDM a indiqué que la principale raison de la création de cette nouvelle plateforme politique est que le Mali a besoin de dépasser les clivages et autre antagonisme pour se consacrer à l’essentiel, le Mali qui traverse une crise existentielle. Face à cela, Dr. Cheik Oumar Koné a déclaré que le Pacte Malien pour la refondation (PMR) est une force de rupture crédible, porteuse d’une vraie alternative et animée par une forte ambition de redonner aux maliens l’opportunité de se parler. « Nous voulons relever le Mali sur une base plus juste et plus égalitaire, Nous vous voulons porter une nouvelle gouvernance des partis et regroupements politiques. Mutualiser les efforts de ses membres pour la formation civique et l’éducation politique de la jeunesse…», a-t –il déclaré.

Modibo Sidibé, président des FARE An Kawuli, affirme que le Mali est à la croisée des chemins, d’où la nécessité d’un dialogue national. « Les grandes réformes politiques, institutionnelles et sociales, infrastructurelles et d’aménagement de notre territoire tout comme les défis démographiques et écologiques doivent faire l’objet d’une large concertation de l’ensemble des citoyens maliens, résidant au pays et de la Diaspora, en vue de construire une vision commune du Mali de nos espoirs et de nos rêves. Tel est le sens du Dialogue National Refondateur : permettre à notre peuple de se réunir pour parler, de la base au sommet, afin de revisiter nos institutions et nos pratiques démocratiques et apporter des réponses endogènes aux maux dont souffre le pays » souligne l’ancien premier ministre



Modibo Sidibé prône un vrai processus inclusif de refondation de l’État : «Nous en avions compris la nécessité, dès 2013, et c’est bien pour cela que nous n’avons cessé de dire au Gouvernement, aux acteurs politiques et à l’opinion nationale, l’urgence à engager un vrai processus inclusif de refondation de l’État au regard des insuffisances de nos institutions, des menaces qui pèsent sur l’unité nationale et l’intégrité territoriale du pays ainsi que des problèmes de développement économique et social. »

Mémé Sanogo
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