Une semaine après les violences de Koulogon, le dispositif sécuritaire se renforce dans la zone. Objectif : « sécuriser les populations ». Une brigade de gendarmerie a été installée, le mercredi 9 janvier dernier, dans la commune de Diallasago d’où relève le village de Koulogon. Les autorités communales saluent cette mesure qui espèrent-elles permettra de ramener la sécurité. Cette unité est dirigée par le capitaine Boubacar Goïta. Elle doit mener des patrouilles dans la commune de Diallasago afin de sécuriser les populations. Dotée de plusieurs véhicules et plusieurs dizaines d’hommes, elle sera un renfort considérable pour les forces déployées dans la zone, expliquent les autorités militaires. Signalons qu’à Koulogon également où les violences ont fait 37 morts la semaine dernière, un poste militaire est en phase d’installation, selon les autorités locales. « Un important dispositif sécurise la zone depuis le 1er janvier dernier », nous rapportent de sources militaires.
G5 Sahel :
Soutien de la Chine
Un diplomate chinois a déclaré, le jeudi dernier, que la Chine soutenait l’aide financière nécessaire que les Nations-Unies accordaient à la force conjointe du G5 Sahel. Lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, le vice-représentant permanent de la Chine auprès des Nations-Unies, Wu Haitao, a appelé la communauté internationale à apporter un soutien énergique aux pays d’Afrique de l’Ouest et de la région du Sahel pour lutter contre la criminalité transfrontalière et le terrorisme. “Globalement la situation en Afrique de l’Ouest et dans la région du Sahel est stable, mais les pays restent confrontés à des menaces telles que l’extrémisme violent, les groupes terroristes, la criminalité organisée transfrontalière et les catastrophes naturelles”, a-t-il dit. Pour répondre à ces défis, il est important de s’attaquer aux causes profondes du conflit, et la communauté internationale doit se concentrer sur le développement des pays tout en les aidant dans les dossiers brûlants, a dit M. Wu.
Minusma :
L’Ukraine envoie des renforts
Le président ukrainien, Petro Porochenko, a signé, le mercredi dernier, un décret prévoyant l’envoi d’officiers des Forces armées ukrainiennes pour participer à la Mission de maintien de la paix des Nations-Unies au Mali, a rapporté le service de presse présidentiel.
Une vingtaine d’officiers ukrainiens devraient être déployés pour aider à maintenir la paix dans cette opération internationale dans le cadre de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies pour la stabilisation au Mali, selon le décret publié sur le site Internet de la présidence. Depuis 1992, plus de 44 000 soldats ukrainiens ont participé à 26 missions de paix internationales. Actuellement, 339 soldats ukrainiens au total sont déployés à l’étranger dans le cadre de huit opérations de maintien de la paix
Koulikoro :
L’insécurité alimentaire augmente
Les maliens vivants en insécurité alimentaire ont passé de 291 000 à 80 000 de juin à septembre 2018. Cette information a été révélée, le jeudi dernier, lors de la conférence débat sur le thème: « les enjeux de la sécurité alimentaire face à la crise du nord du Mali ». Organisée par le forum des jeunes intellectuels de l’IPR/IFRA, la rencontre avait pour objectif d’édifier les étudiants sur l’impact de la crise malienne. Plus de 500 étudiants ont pris part à cette conférence animée par le professeur Iba N’diaye.
Ansongo :
Arrestation de deux suspects
Deux hommes suspects ont été arrêtés le jeudi 10 janvier vers 17 h à Kaarou par l’armée malienne en patrouille dans la zone de Ouatagouna sur la route de Labbezanga. Les deux suspects ont été conduits à la gendarmerie de Labbezanga. Selon des sources locales, la zone de Ouatagouna est infestée par des bandits armés.
Tessit
Braquage sur l’axe Tessit-Ansongo
Deux habitants de Tessit ont été victimes de braquage sur l’axe Tessit-Ansongo. Ils se rendaient à Ansongo à moto lorsqu’ils ont été interceptés par des hommes armés. Entraînés dans les broussailles, les deux hommes ont été dépouillés de leurs biens (téléphones et argent). Les documents qu’ils détenaient ont été brûlés.
Burkina Faso :
Disparition de réfugiés maliens
Cinq réfugiés maliens du camp de Goudebô dans la zone de Dibissi au Burkina Faso ont été enlevés la semaine dernière par des inconnus. Selon les sources sur place, ces personnes ont disparu après la visite des hommes armés arrivés sur des motos. Actuellement, personne ne sait ce qu’ils sont devenus. Ils étaient installés dans un campement à quelques kilomètres du camp.
Koro :
Attaque du village de Lorigan
Le village de Lorigan, cercle de Koro, région de Mopti a été attaqué mercredi 9janvier 2019 par des hommes armés non identifiés. Selon des sources locales, le bilan est de 2 morts du côté villageois et 1 mort du côté des assaillants.
Kayes :
Réalisation d’un puits
À Ségala dans la région de Kayes, les travaux de réalisation d’un puits à grand diamètre à Fenanou ont été lancé en fin de semaineCe puits, qui coûtera plus de six millions de francs CFA est cofinancé par l’ONG BHRM en partenariat avec l’Association Faraba siguikafo.
Kadiolo :
Remise de matériels aux enseignants
Deux Comités de gestion scolaire de Kadiolo viennent d’être récompensés pour la bonne gestion de leurs écoles. Il s’agit des premiers cycles de Kadiolo Noumousso et de Dioulasso. Les dons octroyés par le Programme d’appui à la décentralisation de l’éducation (PADE) sont composés des livres et des cahiers d’activités pour les enseignants.
UEMOA :
Pour plus d’intégration politique
Avec une croissance de 6, 7% en 2018, l’Union économique et monétaire ouest-africaine a enregistré des avancées majeures qui la font considérer aujourd’hui comme un modèle d’intégration économique réussie en Afrique. Mais Vingt-cinq après sa création, l’UEMOA peine par contre à réaliser l’intégration des peuples. Pour préserver les acquis, accélérer le processus d’intégration et consolider le marché sous régional commun, le principal défi à relever selon le président ivoirien Alassane Ouattara, par ailleurs président la conférence des chefs d’État, reste l’intégration politique. « Ceux qui doivent poursuivre cette œuvre doivent même penser à mon sens à l’intégration politique, a-t-il affirmé, pour que nous ayons une véritable union, à l’image de l’Union européenne, et que nous allions plus loin, une coopération politique, une intégration politique, pour que tous les peuples de l’Afrique de l’Ouest puissent se retrouver et être ensemble. »Pour augmenter le taux des échanges intracommunautaires et mettre fin aux tracasseries et prélèvements illicites sur les routes, il est prévu la construction de l’autoroute Lagos-Abidjan en passant par Lomé, Cotonou et Accra et l’autoroute Abidjan-Ouagadougou en passant par Korhogo et Bobo-Dioulasso.