Qu’est-ce qu’oser ? J’ose. Mon mot sur la situation ou le risque ? L’évidence, c’est qu’il y aura toujours des éléments au-delà du contrôle de la plume. En réalité les gros travailleurs sont toujours exploités par les chefs. Je veux juste souligner ce constat qui constitue d’ailleurs une réalité. Il s’agit de ce fait faisant que ceux qui travaillent plus gagnent moins et ceux qui travaillent moins gagnent plus.
Le développement dans une telle communauté ne constituerait qu’une utopie. Il faut un changement de rôle. Nos autorités, s’ils aiment honnêtement le Mali, doivent faire un pas exceptionnel en arrière pour le sauver. Puisque le grenier est vide, étant donné que certains ont des provisions, et que les membres de la famille ont tous faim, le chef de famille doit urgemment trouver une solution. À ce titre, celui-ci doit toujours être prêt à se sacrifier pour le bonheur de la communauté, s’il est réellement chef de la famille. Il n’est pas facile, mais pas non plus impossible quand il s’agit du bonheur de la famille, de toute une communauté. La solution est à la fois simple et compliquée : 1- la réduction des primes du Président de la République, celles des députés, celles des membres du gouvernement et subordonnés ; 2- la réduction des salaires du Président de la République, ceux des députés, ceux des membres du gouvernement et subordonnés. Ces propositions sont loin d’être une quadrature du cercle, elles dépendent de la volonté des décideurs : le Mali d’abord. Si vous voulez sauver une nation, il faut prioriser l’éducation (bien former et bien payer les enseignants), la sécurité, la santé, etc. Telle était la stratégie de feu Modibo KEITA. Il était le « vrai ami » des jeunes. Ce dernier n’a jamais badiné avec l’éducation de ces avenirs de la nation. Il faut un retour et cela requiert ou nécessite un sacrifice de la part des autorités. Qu’est-ce qu’oser ? C’est décider de faire ce retour noble et responsable.
« Rien ne peut changer autour de vous si rien ne change en vous. »