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Mise en œuvre intégrale du ‘’pacte pour la paix’’: le CSA table sur le mois de mars
Publié le mardi 15 janvier 2019  |  Info Matin
Clôture
© aBamako.com par AS
Clôture de la 26e session du comité de suivi de l`accord pour la paix et la réconciliation
La cérémonie de Clôture de la 26e session du comité de suivi de l`accord pour la paix et la réconciliation au Mali le 26 Juin 2018.
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Le comité de suivi pour l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali (CSA) a tenu, ce 14 janvier 2019, les travaux de sa 31e session ordinaire, à l’ex-CRES de Badalabougou. C’était sous la présidence du diplomate algérien, Ahmed BOUTACHE, en présence des représentants du gouvernement du Mali, de la Coordination des mouvements de l’Azawad, de la Plateforme et de la médiation internationale.

Plusieurs points étaient inscrits à l’ordre du jour de cette session, dont l’évolution de la mise en œuvre de l’Accord ; les résultats des concertions maliennes sur l’inclusivité y compris celle des femmes ; la décision du Conseil sécurité de l’ONU de sanctionner des éléments appartenant aux mouvements, etc.

À l’issue des travaux, le président du CSA, Ahmed BOUTACHE, a déclaré à la presse que tout se passe globalement pour le mieux. Il s’est dit persuadé que dans le cours et moyen termes, les choses continueront d’évoluer à une bonne cadence. À ce rythme, il ne doute pas que la mise en œuvre de l’ensemble des points inscrits dans le ‘’Pacte pour la paix au Mali’’ sera effective d’ici à la fin du mois de mars ou avril. Ce pacte qui, faut-il le rappelé, signé le lundi 15 octobre 2018 entre le gouvernement du Mali et la MINUSMA avait exigés des acteurs du processus de paix d’enregistrer des progrès significatifs au bout d’un délai de six mois, dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord.

Cet optimisme du président du CSA se justifie par le fait que des constats positifs ont été enregistrés en relation avec le parachèvement de la feuille de route du 22 mars 2018, au cours de cette réunion. Il a aussi souligné la sérénité qui a prévalue au cours des travaux de cette session autour de l’ensemble des points évoqués. Depuis quelque temps, a-t-il fait savoir, le gouvernement du Mali et les groupes signataires travaillent ensemble comme une seule partie (parties maliennes). Cela se caractérise par la tenue des réunions hebdomadaires, au cours desquelles, elles évaluent l’évolution du processus de mise en œuvre de l’Accord. Également, des corrections sont apportées aux éventuelles lacunes relevées de façon censuelle.

« Nous avons bon espoir que d’ici à juin prochain, nous aurons avancé de façon à nous passer carrément du CSA », a-t-il espéré. Ce qui, de son avis, serait significatif d’une avancée tangible tel qu’exigé par l’ONU.

De son côté, le ministre de la Cohésion sociale, de la Paix et de la Réconciliation nationale, Lassine BOUARÉ, a souligné que des pas importants ont été franchis, notamment dans le cadre de l’enregistrement de l’ensemble des combattants. Aussi, le processus du DDR Accéléré est à sa phase de finalisation. Selon le ministre, il s’agit aussi de tirer les leçons des étapes précédentes pour accélérer le reste du processus. Aussi, le processus de mise en place de l’ensemble des autorités intérimaires a-t-il été bouclé.

Toutefois, le ministre en charge de la Cohésion sociale et de la réconciliation nationale a fait savoir que la mise en œuvre de l’ensemble de ces prévisions ne sera possible que lorsque les moyens financiers sont réunis. Une alerte qui sonne comme un clin d’œil aux partenaires qui semblent réticents à mettre la main à la poche.

Par Abdoulaye OUATTARA



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