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Grève de 72 heures de l’UNTM : La ministre Racky Talla crache ses vérités !
Publié le mercredi 16 janvier 2019  |  Le Démocrate
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© aBamako.com par A S
Le 13è congrès ordinaire du Syndicat national des travailleurs des administrations d’Etat (SYNTADE)
Bamako, le 22 novembre 2018 La cérémonie d’ouverture était présidée par la ministre du Travail et de la Fonction publique, chargé des Relations avec les Institutions, Mme Diarra Raky Talla, en présence du secrétaire général du SYNTADE, Yacouba Katilé
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Invitée le week-end dernier sur les ondes de Mikado FM, Madame le ministre du Travail et de la Fonction publique, Chargée des Relations avec les Institutions, Diarra Racky Talla, n’est pas allée par le dos de la cuillère. Elle a en effet indiqué que même en temps normal, l’Etat n’a pas les moyens nécessaires pour supporter toutes les revendications de l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM). Nous vous proposons l’intégralité de son intervention !

« En ce qui concerne les préavis de grève de façon générale, nous essayons toujours d’y apporter les réponses idoines conformément à la législation. Donc, le gouvernement est prêt à redistribuer la richesse pour que les Maliens se sentent mieux, mais le gouvernement ne peut pas donner ce qu’il n’a pas. Et tous ces efforts ont été reconnus et salués par l’UNTM dans la salle. Aujourd’hui, en allant loin, c’est compromettre les salaires. L’Etat du Mali obéit, comme tous les Etats appartenant à notre union sous-régionale, l’UEMOA, et avec le FMI (Fonds mondial international), à des règles, des critères de convergence par rapport à la masse salariale. Et la règle est qu’aucun pays de la sous-région ne doit dépasser 35% du Produit intérieur brut (PIB) pour la masse salariale. Avec les augmentations que nous avons consenties et que nous avons proposées à l’UNTM (parce que nous avons déjà proposé des augmentations de salaires pour les agents du cadre général, ça été fait, ça n’a pas été accepté, ça n’a pas été relayé à la base), nous nous retrouvons à 37% ; donc nous sommes hors critères. Et aujourd’hui, force est de constater (je vous vous donne l’exemple d’un pays voisin qui a procédé à la diminution des salaires et même à la suppression de certains emplois) que quand on dépasse exagérément ces critères-là, les salaires sont compromis. Nous ne voulons pas en arriver là. Dire que le gouvernement a négligé, aucune disposition légale ne peut contrainte aucune partie à commencer à tel ou à tel moment. L’essentiel est que le dialogue ait lieu avant le déclenchement de la grève, c’est ce que dit la loi n°87-47. Nous avons négocié pendant 45 jours, mais il y a de nouvelles revendications dans le préavis de grève que nous devons aussi étudier encore et nous étions cinq (05) ministres à la négociation : moi-même, le ministre de l’Economie et des Finances, le ministre en charge de la Solidarité, le ministre de l’Energie et de l’Eau et le ministre du Commerce. C’est quand même une preuve de considération à l’endroit de nos partenaires. Nous en appelons encore à la bonne foi des uns et des autres.



Même en période normale, l’Etat n’a pas les moyens de supporter toutes ces revendications. Je voudrais vous préciser que depuis l’avènement du président Ibrahim Boubacar Kéita au Mali, c’est-à-dire son accession à la magistrature suprême en 2013, des efforts inlassables, immenses et colossaux ont été déployés et consentis dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie des Maliens de façon générale, mais aussi des travailleurs du Mali. Vous constaterez que depuis 2013, les produits de première nécessité, c’est-à-dire les produits pétroliers et autres, ont baissé de façon drastique par rapport à leur coût entre 2010 et 2013.»

No comment !

Tientigui
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