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Mali: l’armée entre à Kidal trois semaines avant la présidentielle
Publié le vendredi 5 juillet 2013  |  AFP


© Autre presse par EMA
La force africaine poursuit son déploiement, avec l’arrivée régulière de nouveaux contingents.
Opération Serval : point de situation du 20 janvier 2013.La force africaine poursuit son déploiement, avec l’arrivée régulière de nouveaux contingents. Aujourd’hui, ce sont plus de 250 nigérians, une centaine de togolais et une cinquantaine de béninois (en photos) qui ont rejoint Bamako pour former les contingents de la mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA). D’autres contingents doivent encore arriver les prochains jours.


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BAMAKO - L'armée malienne est entrée vendredi pour la première fois depuis plus d'un an dans Kidal, ville du nord du Mali occupée par des jihadistes puis des rebelles touareg, devant ainsi permettre que le premier tour de la présidentielle du 28 juillet s'y tienne comme dans le reste du pays.

"Notre armée est arrivée a Kidal. C'est une arrivée pacifique, coordonnée et tout se passe bien. Il y a plus de 150 éléments de l'armée" à Kidal, a annoncé à l'AFP le porte-parole de l'armée malienne, le lieutenant-colonel Souleymane Maiga.

L'arrivée des soldats maliens, qui ont rejoint à Kidal d'autres soldats africains de la Mission de stabilisation de l'ONU au Mali (Minusma) et des soldats français de l'opération Serval, fait suite à un accord sur le cantonnement dans la ville et sa périphérie des rebelles touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA).

Ce cantonnement, négocié ces derniers jours à Bamako, est conforme à l'accord du 18 juin signé à Ouagadougou entre le gouvernement de transition malien et la rébellion touareg.

"Le lieu du cantonnement des rebelles est connu, nous attendons qu'ils respectent les accords signés", a déclaré le lieutenant-colonel Maiga.

L'entrée des soldats maliens à Kidal était attendue depuis des mois, mais les rebelles touareg s'y opposaient, craignant que l'armée malienne ne se rende coupable d'exactions à l'encontre des "peaux rouges" membres des communautés touareg et arabe, souvent assimilés aux groupes jihadistes qui ont occupé le nord du Mali en 2012.

Le MNLA lui-même avait expulsé début juin de la ville des non-touareg
accusés d'être des "agents" de Bamako, ce qui avait aussitôt entraîné un
mouvement des troupes maliennes vers Kidal. Elles étaient cependant resté
stationnées à une centaine de km au sud, dans a région d'Anefis, alors que
débutaient les négociations de Ouagadougou.

Peu après l'offensive lancée mi-janvier 2012 par le MNLA alors allié aux
groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda, la ville était tombée aux mains de
la rébellion touareg qui en avait ensuite été évincée par les jihadistes.

Le MNLA était revenu en février à Kidal qu'il contrôlait depuis à la faveur
de l'intervention de l'armée française, entamée le 11 janvier 2013 pour
chasser les islamistes armés du nord malien et qui se poursuit aujourd'hui.

Le MNLA contrôlait et gérait la ville avec l'assentiment des soldats
français stationnés à l'aéroport, ce qui avait suscité l'incompréhension à
Bamako.
Présidentielle dans tout le pays

L'entrée de l'armée malienne et le cantonnement des rebelles touareg
étaient les conditions sine qua non à la tenue du premier tour de la
présidentielle du 28 juillet qui doit se tenir sur l'ensemble du territoire
malien.

La Cour constitutionnelle du Mali a validé les candidatures de 28 des 36
candidats au premier tour de la présidentielle du 28 juillet, selon une liste
officielle publiée vendredi.

Huit candidats, dont une femme, on vu leurs candidatures rejetées pour
faute de paiement de caution et/ou parrainage insuffisant, selon la Cour.

Il ne reste plus qu'une seule femme en lice, Haidara Aichata Cissé, député
de Bourem, localité située près de Gao, la grande ville du nord du Mali.
Les principaux candidats sont retenus, dont les anciens Premier ministres
Ibrahim Boubacar Keita, Cheick Modibo Diarra, Modibo Sidibé et Soumana Sacko.

D'autres poids-lourds de la vie politique malienne seront également
présents dans la course: Soumaïla Cissé, ancien président de la Commission de
l'Union économique et monétaire de l'Afrique de l'Ouest (Uémoa) et Dramane
Dembélé, candidat de l'Alliance pour la démocratie au Mali (Adéma), principal
parti politique du pays.

Autre candidat, Tiébilé Dramé, artisan de l'accord de Ouagadougou du 18
juin entre le gouvernement de Bamako et la rébellion touareg, a vivement
critiqué la tenue du scrutin si tôt alors que, selon lui, "les conditions ne
sont pas du tout réunies" pour sa tenue.

La campagne du premier tour doit débuter dimanche et les premiers des
quelque 90 observateurs de l'Union européenne (UE), ont commencé à se déployer
au Mali.

sd-stb/jpc

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