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Conférence sur "l’émergence de l’Afrique": stabilité et secteur privé à l’honneur
Publié le jeudi 17 janvier 2019  |  AFP
Ouverture
© Autre presse par DR
Ouverture de la Conférence internationale sur l`émergence de l`Afrique (CIEA)
Dakar, le 17 janvier 2019 - Le président de la République a présidé la cérémonie d`ouverture de la Conférence internationale sur l`émergence de l`Afrique (CIEA), au Centre international de conférence de Diamniadio (CICAD).
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Diamniadio (Sénégal), - Des dirigeants africains et étrangers, dont le Premier ministre malaisien Mahathir Mohamad, ont insisté jeudi sur l’importance pour le développement du continent de la stabilité politique et du secteur privé, lors de la 3e Conférence internationale sur l’émergence de l’Afrique (CIEA), près de Dakar.

"Grâce à la paix et à la stabilité, la Malaisie a réussi à se développer bien plus rapidement que d’autres pays", a déclaré lors de la séance d’ouverture de la conférence M. Mahathir, considéré comme le père du "miracle
économique" connu par ce pays d’Asie du Sud-Est.

"Nous avons été parmi les premiers à accepter ce que l’on appelle l’investissement étranger direct", a-t-il rappelé, invitant les pays africains
à s’engager dans cette voie, y compris en attirant les capitaux des anciennes puissances coloniales.

Après deux éditions à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, en 2015 et 2017, la CIEA se tient cette année pour trois jours dans la ville nouvelle
de Diamniadio, en périphérie de la capitale sénégalaise.

Avec pour thème "Emergence, secteur privé et inclusivité", elle accueille
plusieurs centaines d’experts et responsables, dont le président malien
Ibrahim Boubacar Keïta et le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly, ou encore l’homme d’affaires et économiste nigérian Tony Elumelu.

"Je suis certain que l’Afrique sera bientôt proche de l’Asie de l’Est en
termes de croissance et de développement. Je suis certain que c’est en train d’arriver aujourd’hui", a affirmé le Premier ministre malaisien, estimant que les pays du continent "finiront par rattraper le reste du monde".

Le président sénégalais Macky Sall, qui a récemment lancé la deuxième phase (2019-2023) de son Plan Sénégal émergent (PSE), a également insisté sur l’importance de la sécurité. "On ne peut pas construire une émergence dans une situation instable", a-t-il dit.

Pour se développer, "il faut à la fois des efforts de l’Etat", a reconnu M.
Sall, évoquant la mobilisation des recettes fiscales, mais aussi "il faut que
le secteur privé se retrousse les manches, pour se battre" face à la compétition mondiale, selon lui.

"En Afrique, l’investissement public reste encore la principale ressource
lorsqu’il s’agit de réaliser de grands projets structurants", a-t-il souligné,
appelant lui aussi au "développement de l’investissement direct étranger, avec bien sûr le transfert de technologies qui accompagne ces investissements étrangers" pour combler les retards industriels du continent.

"Une Afrique en quête d’émergence ne peut se résigner à la seule
exportation des matières premières, brutes, souvent mal rémunérées et à des prix aléatoires. L’Afrique qui émerge est une Afrique qui transforme ses
matière premières", a souligné le président sénégalais.


str-sst/thm
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