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Le CNSC au gouvernement : ”Considérer tout autre détenteur d’armes de guerre comme terroriste”, exigent les responsables
Publié le vendredi 18 janvier 2019  |  Le Zenith Bale
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Les responsables du Conseil National de la Société Civile malienne (CNSC) ont donné leur accord au gouvernement à considérer tous les autres groupes détenteurs d’armes de guerre, différents des forces de défense et de sécurité nationale, comme terroristes. Pour eux, cela va permettre de stopper les exécutions sommaires qui prévalent dans le centre du pays. Car la sécurisation des personnes et de leurs biens est un devoir réservé uniquement à l’Etat. C’était à la faveur d’une conférence de presse que les responsables du conseil national de la société civile ont animé le mardi15 janvier à la maison de la presse de Bamako.

Après avoir condamné avec la dernière rigueur le récent massacre de 37 personnes survenu dans le village de KOLONGON dans le cercle de Bankass, le conseil national de la société civile, par la voix de son président M. Bouraïma Allaye TOURE, a fait des recommandations au gouvernement.

Le conseil a recommandé au gouvernement d’agir immédiatement et avec fermeté pour mettre fin au cycle de violence. Que seules les forces de défense et de sécurité du Mali disposent du droit et de la légitimité d’être armées dans le cadre de leur mission régalienne.

Ensuite, il a invité le gouvernement à prendre toutes ses responsabilités et à considérer tout autre détenteur d’armes de guerre comme des terroristes. Rappelle que la sécurité de l’Etat ne se sous traite pas. Et, demande à l’Etat à décréter une journée de deuil national à la mémoire de toutes les victimes innocentes sur le territoire national.

Pour ce faire, le président du conseil de la société civile était entouré par Me Hassane BARRY de l’association TABITAL PULAKOU, par Mamadou TOGO, le président de l’association GUINA DOGON, et par Mama SAMASSEKOU, coordinateur de la plateforme ”Sauvons la région de Mopti”.

Chaque représentant a souligné en sa manière son indignation face aux violences que traverse la région de Mopti. Ils ont lancé un appel à toutes les populations à rester mobilisées afin d’éviter à la région de Mopti un effritement.

Dans le même élan, les membres du conseil national de la société civile prévoient un meeting le samedi 19 janvier au palais de la culture de Bamako.



Sory Ibrahim TRAORE

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