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Quatre à six Casques bleus tchadiens tués par des "terroristes" dans le nord du Mali
Publié le dimanche 20 janvier 2019  |  AFP
Patrouille
© aBamako.com par A S
Patrouille de la MINUSMA à Tombouctou
Tombouctou, le 11 Mai 2015, la MINUSMA a procédé aux patrouilles à Tombouctou
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Bamako, - Au moins quatre Casque bleus tchadiens ont été tués dimanche dans une "attaque terroriste complexe" d'un camp de la mission de l'ONU dans le nord-est du Mali, a indiqué une source diplomatique, alors qu'une source sécuritaire malienne faisait état d'un bilan "d'au moins six morts et 19 blessés" parmi le contingent tchadien.

Déployée en 2013, après que le nord du Mali est tombé sous la coupe de jihadistes liés à Al-Qaïda, la Minusma, qui compte environ 12.500 militaires et policiers, avait déjà perdu jusque-là plus de 160 Casques bleus, dont plus de 100 dans des actes hostiles, soit plus de la moitié des soldats de l'ONU tués pendant cette période dans le monde.

"Au moins quatre Casques bleus de nationalité tchadienne et plusieurs terroristes ont été tués lors d'une attaque complexe dimanche menée par les terroristes dans la localité d'Aguelhok", a déclaré à l'AFP une source diplomatique contactée dans le nord du Mali.

"Il y a au moins six morts et 19 blessés parmi les Tchadiens, et plusieurs terroristes tués", a de son côté indiqué une source sécuritaire malienne.

"Il y a eu tôt ce matin une attaque complexe du camp de la Minusma et d'un de ses postes de sécurité par des terroristes", a expliqué cette source.

"Les terroristes se sont infiltrés pour mener l'opération", a-t-il ajouté, sans plus de précision, mais en indiquant qu'une "importante opération de sécurisation du secteur" était en cours.

En avril, des tirs sur le camp de la Minusma à Aguelhok avaient déjà coûté
la vie à deux Casques bleus tchadiens et en avaient blessé plusieurs autres.

Les jihadistes avaient pris le contrôle du nord du Mali en mars-avril 2012,
à la faveur de la déroute de l'armée face à la rébellion à dominante touareg,
d'abord alliée à ces groupes qui l'ont ensuite évincée. Ils ont été en grande
partie chassés ou dispersés à la suite du lancement en janvier 2013, à
l'initiative de la France, d'une intervention militaire, qui se poursuit
actuellement.

Cependant, les violences jihadistes ont non seulement persisté, mais se
sont propagées du nord vers le centre et le sud du Mali, puis au Burkina Faso
et au Niger voisins, se mêlant souvent à des conflits intercommunautaires, qui
ont fait plus de 500 morts parmi les civils dans le centre du Mali depuis le
début de l'année, selon les comptages de l'ONU.
sd/siu/jlb
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