Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Santé
Article
Santé

Amélioration de la santé sexuelle et de la reproduction: 35 boursiers formés par l’OOAS et la FSJP reçoivent leurs attestations de fin de formation
Publié le lundi 21 janvier 2019  |  Le Républicain
Dialogue
© aBamako.com par mouhamar
Dialogue intergénérationnnel
Bamako, le 22 mai 2014. Hotel Radisson blu. Le dialogue intergénérationnnel a eu lieu ce jeudi, sur le thème: " L` éducation et la santé sexuelle des jeunes". Il a été organisé par le programme My RIGHTS MY VOICE, en collaboration avec Oxfam et l`ONG SIDA.
Comment


La Faculté de Droit Public (FDPU) de l’Université des sciences juridiques et politique de Bamako (UJSPB), a servi de cadre le 18 janvier 2019, à la cérémonie de clôture de fin de formation en Information, éducation, communication (IEC); communication pour le changement de comportement (CCC), genre-droit humain et santé de la reproduction, organisée par l’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS) en collaboration avec l’USJPB.

La cérémonie a été présidée par Mme Sidibé Adam Traoré, chef de cabinet de la première dame du Mali, Mme Kéita Aminata Maiga, marraine de l’évènement, en présence des représentants des départements de la santé et de l’hygiène publique, de l’éducation nationale, de l’innovation et de la recherche scientifique, du Maire de la Commune III, le vice Doyen de la Fsjpb, Pr Bouréima Kanasaye, le représentant de l’OOAS, Dr Diarra Dounanké, le Doyen de la FDPU, Pr Bakary Camara.

La remise d’attestation a concerné 35 boursiers issus des différents services publics et acteurs de la société civile qui ont suivi du 23 novembre au 5 décembre 2018, une formation intense avec des experts nationaux et internationaux sur la santé de la reproduction et sur le droit humain.

Le Doyen de la FDPU, Pr Bakary Camara a placé l’évènement dans son contexte. « C’est dans le cadre de la promotion des droits de santé sexuelle et de la reproduction, que l’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS) à travers le Projet démographie et santé sexuelle et de la reproduction (Demsan) financé par l’Agence Française de développement, et organisé en partenariat avec l’USJPB, que cette formation continue diplômante de niveau Certificat et IEC-CCC, Genre-Droits Humains et Santé de la Reproduction, a été tenue ». Il a salué l’initiative de l’OOAS, des départements de départements et de la FSJPB de cette initiative avant d’annoncer la poursuite en Master de cette formation. Pour ce faire, il a souhaité l’accompagnement des uns et des autres pour la poursuite.

Selon le vice recteur de la FSJPB, Pr Bouréima Kansaye, l e certificat IEC-CCC-Genre-Droits humains et santé de la reproduction, s’inscrit dans la dynamique d’opérationnalisation des politiques publiques de santé, des politiques publiques de genre, celles sur les droits humains et celles relatives à la communication pour le changement de comportement élaborées au niveau étatique.

Elle est une formation, dit-il, pluridisciplinaire de haut niveau destinée aux acteurs de la santé et de l’action sociale, aux acteurs des droits humains et des professionnels de la communication, aux responsables des ONG, aux juristes, sociologues, psychologiques, responsables des brigades de gendarmerie effectuant les patrouilles éducatives aux droits humains et dissuasives de la pratique de l’excision, aux responsables des brigades régionales de protection de l’enfant, aux attachés de santé, sages-femmes, infirmiers (armée de terre) etc.

De l’avis du représentant de l’OOAS, Dr Diarra Dounaké, cette formation vise non seulement un renforcement des capacités des acteurs intervenants du domaine de la santé et de l’action sociale, mais aussi du genre et des droits de la femme/fille en vue d’avoir un changement social dans les rapports sociaux de sexe, dans les relations entre professionnels de santé et patients et donc une amélioration de la santé et de la reproduction de vie des populations.
Le projet OOAS dure 4 ans est mis en exécution dans trois universités ouest africaines (Mali, du Burkina Faso et du Niger) à travers des départements de la santé desdits pays.

Hadama B. Fofana
Commentaires