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Le Mali en campagne électorale pour un scrutin test pour la paix
Publié le dimanche 7 juillet 2013  |  APA


© aBamako.com par Mousnabi
Mali profond: 1ere journée de la Tournée de Modibo Sidibé dans la région de Kaye avant le lancement de la campagne
Vendredi 05 juillet 2013. Mali. Modibo Sidibé et sa délégation partent à la rencontre des populations du Mali profond dans les villages de Kolokani,Didieni, Diema, Fassoudebe, Noumoumaldi, Hawoyeni, Gourel, Madina Halari, Guetema, Gadiaba djamel.


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Le Mali est entré officiellement en campagne dans la nuit de samedi à dimanche pour un scrutin présidentiel qui sera un test crucial pour la paix dans sa partie nord-est et pour la stabilité encore fragile dans le pays.

Tous les acteurs politiques et les observateurs –même si certains ne le disent pas ouvertement- ont en tête la situation à Kidal, la région du nord-est du pays, où demeurent actifs le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et le Haut Conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA).

Ces deux groupes rebelles ont signé, en juin, un accord en vertu duquel ils acceptent leur cantonnement afin que l'armée et l'administration civile puissent se déployer à Kidal en vue de la présidentielle.

Quelque 150 militaires maliens ont ainsi fait, vendredi, leur entrée dans la cité. Mais leur petit nombre et leur confinement dans un camp sous contrôle de la force internationale font douter des Maliens de la réalité du recouvrement de l'intégrité territoriale de leur pays.

Ces Maliens souhaitent en conséquence un report du scrutin, à l'image d'une frange des 28 candidats qui, selon des sources crédibles, entendent déposer dès lundi 8 juillet un recours en report auprès de la Cour constitutitionnelle.

La demande mettrait notamment en avant l'impossibilité pour eux de battre campagne à Kidal au regard de la tension qui y règne et de l'impossibilité pour des dizaines de milliers de citoyens maliens de pouvoir prendre part au vote.

Les partenaires qui assistent le pays après l'avoir aidé à faire face à l'invasion islamiste, sont, pour leur part, partisans du maintien de la date du scrutin.

Ils souhaitent voir le pays se doter rapidement d'un président élu ayant la pleine légitimité pour engager ‘'un dialogue inclusif'', en vue de la réconciliation nationale et d'une paix durable.

Le scrutin présidentiel est censé tourner la page à plus d'un an d'une transition politique engendrée par le coup d'Etat militaire qui a renversé Amadou Toumani Touré en mars 2012.

Profitant des turbulences et remous engendrés par ce coup d'Etat militaire, des groupes islamistes s'étaient emparés du nord du pays avant d'en être chassés en janvier 2013 par une coalition internationale qui vient de passer le relais à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA).

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