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Introduction des langues nationales dans le système éducatif : Les acteurs de l’éducation mieux outillés
Publié le mercredi 23 janvier 2019  |  L’Indicateur Renouveau
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© aBamako.com par FS
Le Chef de quartier de Daoudabougou visite les écoles publiques de Daoudabougou
Dans le cadre de la rentrée scolaire 2018-2019, le chef de quartier de Daoudabougou à la tête d`une forte délégation s`est rendue dans les école publique du quartier.
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Les bureaux de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) à Bamako, Abuja et l’Institut de la Francophonie pour l’éducation et la formation (Ifef/Elan), en partenariat avec le ministère de l’Education nationale et celui de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Construction citoyenne, organisent, du 22 au 24 janvier 2019 à l’hôtel Salam, un atelier de formation pour l’utilisation des langues nationales dans le fondamental et dans la formation professionnelle au Mali.

L’objectif de cet atelier est de contribuer à l’amélioration de la qualité des enseignements et apprentissages à travers l’introduction des langues nationales dans le fondamental et la formation professionnelle au Mali.

La cérémonie d’ouverture était présidée par le ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Construction citoyenne, Amadou Koïta, en présence du directeur du bureau régional de l’Unesco à Dakar, Dimitri Sanga, du secrétaire général du ministère de l’Education

nationale, Kinane Ag Gadeda, du directeur du bureau régional de l’Unesco à Abuja, Ido Yao, et du représentant de l’Unesco au Mali, Hervé Huot Marchan.

L’amélioration de la qualité des systèmes éducatifs est au coeur de l’agenda 2030 qui recommande dans son Objectif de développement durable (ODD) 4, cible 4.1 et 4.6 l’utilisation des langues du milieu dans les systèmes d’éducation formelle et non formelle dans les contextes multilingues et multiculturels et un accès équitable à un enseignement technique et professionnel à un coût abordable à travers le développement de compétences nécessaires à l’emploi, à l’obtention d’un travail décent et à l’entrepreneuriat.

Le recours à la langue première de l’élève est perçu comme déterminant dans le développement cognitif et affectif, mais il est aussi une stratégie certaine d’atténuation des risques d’échec scolaire à cause de la contextualisation sociolinguistique de l’éducation. Cette perception vient d’être réactualisée lors de la conférence de Nairobi, tenue en avril 2018 qui invite les Etats à promouvoir l’enseignement et l’apprentissage dans la langue maternelle en particulier dans les premières années d’éducation.

C’est pour contribuer à l’amélioration de la qualité des enseignements et apprentissages à travers l’introduction des langues nationales dans le système éducatif du Mali, que l’Unesco et l’Ifef/Elan organisent cet atelier de formation du 22, au 24 janvier 2019.

Durant ces trois jours, il s’agira, pour les participants, à l’atelier de s’approprier le Cadre d’orientation pour la formation des formateurs en éducation bilingue (Cofeb) et le Programme de formation des formateurs en éducation bilingue (Profeb) développés par l’Unesco ; de partager l’étude diagnostic sur la synergie entre l’EFTP-l’AENF articulée aux Tic, en vue d’appuyer le pays dans la prise en charge des jeunes déscolarisés et analphabètes dans les centres de formation professionnelle avec l’utilisation des langues nationales et les Tic et de valider une feuille de route pour l’introduction effective des

langues nationales dans le système éducatif du Mali.

Le directeur du bureau régional de l’Unesco à Dakar, Dimitri Sanga, a appelé les décideurs politiques à agir maintenant par rapport à l’introduction des langues nationales dans le système éducatif de notre pays.

Selon lui, l’introduction des langues nationales dans le secteur de la formation professionnelle offre une opportunité aux jeunes et adultes d’acquérir des compétences requises pour le travail et la vie, ce qui rend, dira-t-il, l’éducation plus inclusive, équitable, de qualité dans une perspective d’apprentissage tout au long de la vie. Il a réitéré l’engagement l’Unesco à accompagner le Mali pour relever les défis du droit à l’éducation.

Pour Amadou Koïta, ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Construction citoyenne, il n’est plus besoin de convaincre sur la pertinence de l’utilisation des langues nationales dans les systèmes éducatifs, tant les exemples en faveur de l’adage qui dit que “aucun ne s’est développé en dehors de sa langue et de sa culture”.

A ses dires, l’utilisation des langues nationales occupent une place de choix dans les nouvelles orientations de la politique éducative du Mali, prises pour l’horizon 2028. Il a remercié l’Unesco pour son soutien constant au gouvernement du Mali dans l’amélioration du système éducatif de notre pays.

Il s’est dit convaincu que des résultats probants sortiront de cet atelier.

Abdrahamane Diamouténé
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