Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage

Ouverture
© aBamako.com par Mousnabi

Ouverture
© aBamako.com par Mousnabi



 Autres articles


Comment

Politique

Cérémonie de lancement de la campagne : Intervention du candidat Modibo Sidibé
Publié le lundi 8 juillet 2013  |  Partis Politiques


© aBamako.com par Mousnabi
Ouverture de la campagne présidentielle Malienne: Modibo Sidibé annonce ses ambitions pour le Mali
Dimanche 07 juillet 2013. Mali (Stade de Kaye) Modibo Sidibé a choisi Kaye pour le lancement de sa campagne. Cérémonie au cours de laquelle le candidat a dévoilé son programme chargé d`ambitions pour le Mali.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Monsieur le Président desForces Alternatives pour le Renouveau et l’Emergence, FARE An Ka Wuli,
Mesdames et Messieurs,membres de la Convergence pour un Nouveau Pôle Politique, en vos rangs etqualités,
Honorables Invités,
Mesdames et Messieurs,
Chers Compatriotes,

Permettez-moi, avant toute chose, desaluer les populations de Kayes, des villes et villages de la région de Kayes,qui nous reçoivent aujourd’hui.

MesChers compatriotes,
Rendons grâces à Dieu, Lui qui nous donnel’heureuse opportunité de nous rassembler ici en ce jour qui marque l’ouverture de la campagneélectorale pour l’élection présidentielle, qui marque une étape décisive dansle processus de sortie de la grave crise que notre pays a connue.

HonorablesInvités,
MesChers compatriotes
Je voudrais ensuite adresser meschaleureuses salutations et mes remerciements à chacun d’entre vous, pour avoirrépondu, si nombreux, à mon invitation pour le lancement officiel de macampagne dans la cité hospitalière de Kayes. Votre présence à cette cérémonieest pour moi une formidable source de motivation. Elle est la confirmation del’intérêt que vous n’avez cessé de porter à ma personne depuis plusieurs moisdéjà. Je vous en suis très profondément reconnaissant.

MesChers compatriotes,

Voilà plus de deux ans que j’ai quittémes responsabilités gouvernementales pour me rapprocher de vous et vousécouter. Deux ans durant lesquels j’ai parcouru le Mali, ses villes, sesvillages, à la rencontre de ces hommes et femmes qui me disent leurs espoirs,expriment leurs attentes et me donnent chaque jour les preuves de leur courage.Durant cette période, notre Mali a montré de façon dramatique ses fragilités etses faiblesses. J’ai vécu l’épreuve avec tous les Maliens, toutes lesMaliennes ; j’ai aussi vécu cette épreuve dans ma chair. Malgré lesconseils de nombreux parents et amis qui craignaient pour ma sécurité, j’aitenu à rester dans notre pays que j’aime et dont j’ai du mal à m’éloigner. /…/
Après ces deux années de rencontres, deréflexion et d’épreuves, j’ai acquis la conviction que notre pays et l’Afriqueétaient à un moment charnière, un de ces moments historiques où le destin despeuples et leur avenir se décident. Nous avons frôlé le pire, qui restepossible. Mais nous avons les ressources qu’il faut pour construire lemeilleur. Je le sais d’expérience. L’adage populaire dit que le bateau Malipeut tanguer, mais qu’il ne sombre pas.Oui, si le pilote tient la barre d’une main ferme. Oui, s’il est averti dudanger et qu’il a les compétences pour l’éviter. Oui, s’il sait que face à latempête, les grands mots ne suffisent pas. Oui surtout, si l’équipage estréuni, debout, confiant, prêt à l’effort. L’équipage, c’est toi, Peuple du Mali ! C’est vous, populations de lapremière région !

MesChers compatriotes,
Notre pays a certes trébuché. Il serelèvera. Des avancées notables ont été réalisées ces derniers temps pourpermettre une solution négociée de sortie de crise. A cet égard, les accords deOuagadougou du 18 juin 2013 sont à saluer, tout en étant conscient des défis.

Le Mali n’est pas isolé, et la crise quenous venons de vivre aura été une occasion de s’en rendre compte. Grâce àl’action décisive de la communauté internationale, notre pays a pu éviter lepire. Tout en nous inclinant devant la mémoire des soldats maliens et de tousceux qui sont tombés à leurs côtés, la crise nous aura également permis deprendre la mesure de la réalité de l’intégration africaine, grâce à lamobilisation des forces des pays de la CEDEAO et du Tchad pour rétablir lasouveraineté et l’intégrité territoriale de notre pays.

MesChers compatriotes,

Ces vingt dernières années, nous avonsconnu des avancées indéniables : la multiplication des routes et desCentres de santé communautaire, le triplement du taux de scolarité, la productionde riz augmentée de moitié, les aménagements hydro agricoles en grand nombre,la capacité énergétique augmentée, les infrastructures de télécommunication…Pourquoi n’en serions-nous pas fiers ? Fier pour le peuple du Mali, levrai artisan de ces succès.

Cependant, notre Etat qui aurait du être le porteur del’intérêt général, s’est lui-même abandonné au jeu des intérêts privés. Ladéfiance s’est installée. Elle a détruit nos capacités d’union et derésistance. C’est pour répondre à cette tentation du « chacun poursoi » que j’ai placé ma campagne sous le slogan « Ensemble, an kawuli ! ».


MesChers compatriotes,
Quel est le cap ? Réduire lapauvreté ? Oui, bien sûr, mais je ne me contente pas de cet objectif desurvie, ni même de la simple autosuffisance. J’ai la conviction que nouspouvons aller beaucoup, beaucoup plus loin ! C’est mon expérience,l’expérience des réussites et des déceptions, qui m’en a instruit. Unis etconfiants, nous pouvons dans les années qui viennent construire une économie deprospérité partagée.

J’ai appelé mon projet « Mali horizon 2030 ». C’estpour marquer ma confiance en nos enfants et en nos jeunes. Ceux d’entre eux quiont quinze ans aujourd’hui seront alors trentenaires. Ils seront aux affaires.Nous ne voulons pas leur léguer un pays à la traîne.
En 2030, ils doivent pouvoir fièrementparticiper à la vie d’une Nation compétitive et solidaire. Ils doivent pourcela disposer d’un Etat fort, efficace,solidaire, d’un Etat véritable stratègedu développement national.

Les grandes transformations sont le fruitde la volonté et du travail des hommes. Elles nécessitent de l’organisation etde la confiance, confiance en nous, confiance entre nous, confiance dans notreEtat. Disons la vérité : c’est là qu’est notre grande faiblesse. Lacorruption, le laisser aller, l’égoïsme, les petits arrangements, la règne del’argent ont peu à peu étouffé la confiance.

Construire des institutions fiables,respectables et respectées est un préalable au développement. Sans ces outils,nous savons désormais que notre destin peut brutalement être pris en otage.


Aujourd’hui, notre peuple attend quel’Etat affirme son autorité, qu’il prenne ses responsabilités, et d’abord sesresponsabilités en matière de sécurité et de défense du territoire. Il réclamele respect des lois, une justice égale pour tous. Il souhaite que le paysconnaisse la stabilité, que l’action des autorités publiques soit transparenteet contrôlable. Il veut un Mali et des Maliens dignes, respectueux du danbe, ce sens de l’honneur qui est undes fondements de notre culture.

Je mènerai une lutte implacable contre lacorruption et la délinquance financière.

Ma vision du Mali est celle d’un pays oùl’intégrité constitue une valeur fondamentale pour tous les citoyens. Nousallons agir pour que nos actions projettent « l’image d’un payspropre » au sein duquel chaque malienne et chaque malien refuse deconsidérer les pratiques de corruption comme « un fait normal ou unefatalité », mais s’engage plutôt à lutter résolument contre ce fléau.

Etatstratège, disais-je. Dans mon esprit cela ne se limite pas aux questions desécurité et de défense. C’est également une autre vision de l’action étatiqueque je souhaite vous faire partager. Un Etat, au service du développement et del’économie.
Je crois ainsi à un Etat qui, une fois rempli son rôlede direction, decoordination, de régulation, d’évaluation laissera, sous son contrôle, la miseen œuvre des politiques publiques à d’autres opérateurs, au nom de ladéconcentration, de la décentralisation ou par les moyens de la gestiondéléguée. Un Etat moderne ne peut plus assumer seul les fonctions d’opérateuret d’entrepreneur.

LaNation compétitive et solidaire que j’entends construire avec vous, l’émergencede pôles de croissance au cœur des régions de notre pays, le renforcement denos collectivités, tout cela passe, j’en suis persuadé, par un tel changementde notre conception de l’Etat. Un Etat qui ne doit plus être ni le monopoled’un clan, ni l’affaire d’un seul homme.

Cela passe également par larestructuration de l’administration et sa capacité à délivrer un minimumadministratif aux citoyens. Un minimum administratif porte non seulement sur laqualité des paquets de prestations en matière de sécurité, de santé etd’éducation délivrés aux citoyens et à la communauté.


Mes Chers concitoyens,
Qu’avons-nous à reconstruire ? Un Etat fort, un Etat solide,solidaire, stable, stratège et juste. Un Etat au service de la Nation, comme laNation l’est au service du citoyen. Un Etat qui assurera la sécurité desMaliennes et des Maliens, fort d’une armée reconstruite, d’une administrationmoderne et efficace, d’une économie rétablie et d’une souveraineté reconquisede l’espace national.
Les conditions d’un Etatfort, c’est sa légitimité, son organisation, son fonctionnement, desinstitutions démocratiquement élues.

Dans la pensée comme dans l’action, la Nation et sesinstitutions sont en effet intimement liées. Un Etat fort est un Etat respecté,impartial, cohérent respectueux du droit. La défense du pays est bien sûr l’unede ses tâches.

A cet égard, et au vu des évènements dejanvier et mars 2012, ladéfinition d’une nouvelle stratégie de sécurité nationale s’imposera. Cette stratégiedevra répondre à des menaces désormais clairement identifiées.

Mon programmeprévoit une augmentation substantielle des capacités des forces de défense etde sécurité. Des forces plus flexibles et mobiles pour faire face aux menacesidentifiées. Un système de renseignement et d’intelligence économiquesperformant sera également mis en place.

Le Maliconsacrera donc à sa défense un effort financier majeur et cohérent avec leschoix retenus pour ses capacités militaires. Ainsi, les crédits de défenseaugmenteront sous le contrôle de l’Assemblée nationale, dont le rôle serarenforcé en ce domaine.

Les enseignementsde la crise sécuritaire que nous venons de vivre portent sur la nécessité pourl’ensemble des pays du champ de mutualiser leurs ressources et les efforts, envue de faire face aux menaces communes.
L’adhésion de nospopulations étant la condition de l’efficacité de cette stratégie de sécuriténationale, il sera donné une impulsion à la formation de nos jeunes concitoyenspar une réactivation du Service National des Jeunes.
Cela à travers une organisation cohérente et attractive des volontariats susceptiblesd’être mobilisés au service de notre sécurité nationale, et comme creuset de laNation, du renforcement de l’unité et la cohésion.

MesChers compatriotes,
Chacun sait que les questions desanté me tiennent particulièrement àcœur. J’ai mis en place des centaines de Centres de santé communautaires(CSCOM). Mon programme va poursuivre dans cette voie, en ouvrant de nouvellesétapes avec la médicalisation des CESCOM, en favorisant une véritable transition sanitaire, axée sur l’améliorationde la qualité des services de santé, l’extension de la couverture universelle.
MesChers compatriotes,
Au cœur du développement des capacitéshumaines, essentielles pour mettre en œuvre la transition vers une société deprospérité partagée, il y a bien sûr l’enseignement.
En la matière l’effort du pays a étéconsidérable, mais la qualité de notre système d’enseignement n’est pas à lahauteur des intelligences et des espoirs. Je veux impulser une dynamique danslaquelle l’exigence intellectuelle et moraledeviendra la boussole de tous, élèves, étudiants et enseignants…

Le cap que je fixe, au-delà de lascolarisation à 100 % de tous nos enfants, de l’enseignement obligatoire etgratuit jusqu’à 15 ans, c’est un effort particulier sur l’enseignement technique avec l’objectif d’un lycée technique et professionnel par cercle, d’une écoleprofessionnelle par commune.

Une attention particulière sera accordéeà l’enseignement supérieur et à la recherche, dont dépend notre capacité à nous développer par nous-mêmes. Dans ce cadre,nous veillerons particulièrement à ce que le Fonds de compétitivité pour la recherche scientifique ettechnologique soit suffisamment abondé. Nousmettrons le prix qu’il faut pour développer nos capacités d’innover, tant« l’innovation est la principale force motrice » pour réussir notredécollage économique.
MesChers compatriotes,
Tout cela dessine un Mali participantsans complexe à la construction d’une Afrique moderne. Afin de parvenir à cetobjectif, nous implanterons sur tout le territoire national des pôles de croissance pour le développement,les PCD.

Kayes et toutes les régions du paysbénéficieront de ces dispositifs de valorisation de produits à fort potentielde développement, comme les huiles alimentaires, le bétail, le riz ou lesmines.
Ces pôles de croissance créeront lesconditions de l’industrialisation et de la commercialisation des nombreuxproduits qu’on peut tirer de ces filières. Ils impliqueront conjointementl’Etat, les services publics, les collectivités locales et les entreprisesprivées. Ils seront ainsi le ferment de convergences nouvelles entre tous ceuxqui travaillent pour la prospérité du pays.

La mise en place des PCD n’ira pas sansconstruction d’infrastructures adaptées. Elle s’inscrira dans une vasteconcertation démocratique pour un aménagement équilibré et équitable duterritoire. L’adoption d’un schéma et d’une charte nationale d’aménagement du territoiregarantiront la préservation de l’environnement et seront fondés surl’efficience économique, la bonne gouvernance et la recherche de compétitivité.

L’articulation entre l’agriculture,l’industrie, les services et le commerce sera impulsée, développée, soutenue.Toutes ces initiatives, bien entendu, c’est de l’emploi. C’est aussi de la richesse,une richesse qui contribuera à faire vivre une nouvelle étape de ladécentralisation fondée sur une plus grande responsabilité des régions dans ledéveloppement de leur potentiel économique.

Ce dont il s’agit, c’est de la solidaritéavec le développement local des services publics de santé, d’enseignement,de formation, de protection sociale.
C’est de la fraternité entre toutes lescomposantes de notre peuple, engagées à égalité pour le développement de lanation, reconnaissant concrètement le bénéfice qu’elles tirent de notre unité.C’est de la citoyenneté, car de telles innovations ne peuvent vivre sans faireappel à la créativité et au travail des acteurs les plus divers. Voilà le typede cercle vertueux que nous voulons mettre en mouvement dans les nombreuxdomaines où le Mali peut nourrir des espérances.

MesChers compatriotes,
J’ai pris l’exemple des pôles decroissance pour le développement parce qu’il touche à presque toutes nospriorités. Dans l’agriculture et l’élevage, des progrès considérables peuventêtre obtenus avec comme objectif le passage d’une économie de subsistance à uneexploitation intensive et diversifiée.

Nous susciterons l’inventiond’articulations novatrices entre secteurs public et privé grâce notamment à lamise en place d’une Agence du Partenariat Public Privé (A3P).


La production, la transformation et lacommercialisation de nos produits bénéficieront d’infrastructures de secondegénération qui feront de notre pays un carrefour et une plateforme pour l’activitéde toute la région.

Malihorizon 2030, j’y croisd’abord parce que je crois en notre jeunesse, deux millions de jeunes, c’est deux millions d’opportunités de créationde richesses et d’emplois, deux millions de concitoyens pleins de créativité,d’appétit de la vie, d’ouverture à la modernité. La première des solidaritésqui fondent notre civilisation, c’est celle qui unit les générations, lerespect et l’amour entre les enfants et les parents.

Notre jeunesse n’est pas une menace, ellen’est pas une bombe à retardement comme on l’entend dire parfois, elle estnotre chance et mérite d’être respectée. Reliée au monde, décomplexée,inventive, elle porte les espoirs de« Mali horizon 2030 », un projet conçu à son écoute et pour elle, queje ne conduirai pas sans elle.

Concrètement, de nombreux dispositifsseront mis en place pour faciliter l’intégration des jeunes dans la vieéconomique, quel que soit leur niveau d’études. Nous établirons notamment un Pacte national pour l’emploi rural quidevrait toucher plus de 600 000jeunes issus des 12 000 villages et fractions du pays.

Certes, nous sommes assaillis deproblèmes quotidiens, mais leur solution ne se construit pas au jour le jour.Voyons loin ! Avec cet ambitieux programme d’action, je veux établir un pacte d’avenir, un engagement fortet contrôlable qui fait appel à toutes les forces du pays. Je veux donner ànotre pays les institutions, les capacités humaines et la puissance économiquequi lui permettront d’ouvrir une nouvelle page dans son histoire millénaire.

MesChers concitoyens,

La région de Kayes pourrait servird’illustration à nos propositions. Au croisement du rail et de la route, dotéed’un aéroport de classe internationale, de grandes capacités de stockage decarburant, de richesses minières (fer, ciment, or, diamant), la région de Kayesa toutes les caractéristiques d’un véritable « hub » économiquesous-régional.

Dans notre programme, nous prévoyonsentre autres, d’aménager 1.500 ha sur 35 sites dans la région de Kayes.L’impact attendu de ces aménagements est d’assurer la souveraineté alimentairede 250.000 habitants et la création de 15.000 emplois directs et 27.000 emploisindirects notamment pour les jeunes etles femmes.

Outre ces aménagements hydro-agricoles,la concrétisation du volet navigation de Manantali achèvera de faire de cetterégion jadis si démunie d’infrastructures un véritable pôle de croissance,bénéficiant de l’énergie de Félou et des facilités qu’offrira le port secmultimodal de Ambidédi.
Voilàprojetées les bases d’un réel décollage économique de la région de Kayes !

Cet essor de la région de Kayes seconsolidera par l’apport des Maliens de l’extérieur, que nous saluons ici pourleur patriotisme. Avec eux, nous allons aborder une nouvelle étape de leurcontribution notamment en matière d’aménagements et d’investissements pour ledéveloppement de la région.
La nouvelle approche que nous préconisonsvise à élever le niveau d’efficacité de cette contribution, en créant lesconditions d’un partenariat dynamique Etat-Privé entre la puissance publique etles contributeurs privés de la Diaspora pour la réalisation de projetsd’envergure dans la région.

MesChers concitoyens,

Oui ! La tâche est immense et elleest historique, au même titre que l’a été l’accession à la souverainetéinternationale il y a bientôt cinquante trois ans. Historique pour le Mali.Historique pour l’Afrique, partout placée face aux mêmes problèmes.

Si vous me confiez la conduite de l’Etat,je serai l’homme de cette transition décisive. J’en fais ici le serment. Aucunintérêt particulier, aucune solidarité de famille, de parti, de clan ne m’endétourneront. Aucune bonne volonté, aucune compétence ne sera écartée pour desraisons d’appartenance politique. D’où qu’ils viennent, l’effort, le labeur, lemérite recevront le soutien de l’Etat. En outre, renforcer la République passera par la promotion des valeursreligieuses, sans qu’il en résulte une citoyenneté particulière. Cependant, lesacteurs religieux seront pleinement intégrés dans les circuits de productionsociale, économique et culturelle pour être de véritables acteurs de développement.

A la fin de la mission que vous meconfieriez, je m’engage à laisser un Etat « propre », un Etat juste,un Etat respecté, un Etat au service d’un Mali citoyen, et d’une Nationréconciliée.

MesChers concitoyens,

Pour la troisième fois, depuis que j’aiquitté mes responsabilités gouvernementales, le mois de Ramadan qui approche vanous inviter tous à faire notre examen de conscience. Je dis « tous »parce que dans notre pays de tolérance, quelle que soit notre foi, nouspartageons ensemble les moments importants de la vie spirituelle, la fête del’Aïd-el-Fitr comme la fête de Noël.

A cette occasion, je mesure mesresponsabilités et je demande le secours du Dieu miséricordieux pour engager lepays dans une voie qui réponde à nos aspirations.

Ensemble, an ka wuli !
Que Dieu bénisse le Mali !

Je vous remercie.



Discours du candidat Modibo Sidibé lors du lancement de la campagne
Publié le: 7/7/2013  | 


 Commentaires