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Massacre d’Aguelhoc : 7 ans après, les associations des droits de l’Homme réclament justice
Publié le vendredi 25 janvier 2019  |  Studio Tamani
Conférence
© aBamako.com par A S
Conférence de presse de la FIDH et de L`AMDH
Bamako,le 21 novembre 2018 La Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH), en collaboration avec l’Association malienne des droits de l’homme (AMDH), a briefé la presse sur sur le projet conjoint dénommé «Mobilisation de la société civile pour répondre à la crise des droits humains au Mali». a la maison de la presse
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Le 24 janvier 2012 plus d’une centaine de soldats maliens sont tués par des groupes armés rebelles et des groupes terroristes. Sept ans après ce massacre, les auteurs n’ont toujours pas été arrêtés. Les enquêtes ouvertes par les autorités maliennes n’ont pas encore donné de suite. Les associations de défense des droits de l’homme dénoncent cette impunité et demandent aux gouvernants de redoubler d’efforts pour que justice soit faite.

« Aucune des procédures judiciaires enclenchées concernant le massacre d’Aguelhoc n’est arrivée à terme », déplorent les organisations de défense des droits de l’Homme au Mali.

Celles-ci expriment, d’ailleurs, leur impatience face à la lenteur que connaît ce dossier. Selon l’Association Malienne des Droits de l’Homme AMDH « il n’y a pas assez d’effort pour faire la lumière sur cette affaire ».

Après les premiers éléments de l’enquête qui pointent « la responsabilité du groupe terroriste AQMI, appuyé par les ex rebelles du MNLA » aucune autre précision n’est donnée. Les années passent, l’enquête piétine. Les parents des victimes, eux continuent d’attendre en espérant que justice leur sera, un jour, rendue

Selon l’AMDH, une commission d’enquête internationale a été mise en place conformément à l’article 46 de l’accord pour la paix. Cette commission va enquêter sur les crimes commis depuis le début de la crise et précisément sur le cas d’Aguelhoc.

Alors que la tuerie d’Aguelhoc ainsi que d’autres crimes ne sont pas encore jugés, les autorités ont annoncé l’adoption d’un projet de loi dite d’entente nationale. Ce texte non encore voté par les députés prévoit l’amnistie pour les auteurs de certains crimes liés à la crise de 2012. Les défenseurs des droits de l’homme protestent contre ce projet qui risquerait d’aggraver la crise.
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