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Gestion de la crise sécuritaire : Les sept erreurs du gouvernement
Publié le samedi 26 janvier 2019  |  Aujourd`hui
2ème
© aBamako.com par A S (Photo d`archive utilisée juste a titre d`illustration et ne correspond pas forcément avec le contenu de l`article)
2ème Congrès ordinaire du partir ASMA - CFP
Le Palais de la culture a abrité, le 29 Décembre 2018, le 2ème Congrès ordinaire du partir ASMA - CFP. Photo: Soumeylou Boubèye Maiga
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La gestion, par le gouvernement, de la crise multidimensionnelle dans laquelle se trouve plongé notre pays depuis des années est émaillé d’erreurs. Par exemple quand Hamadou Kouffa faisait ses prêches enflammées sur les antennes des radios privées de Mopti laissant croire qu’il était le seul vrai musulman au Mali, c’est à ce moment-là que le gouvernement devrait agir. En l’arrêtant par exemple.

Un homme politique malien ne disait-il pas qu’un responsable est fait pour prendre des décisions difficiles ? Au lieu de cela, on l’a laissé faire. A défaut d’arrêter le fou de Dieu de Mopti, il fallait tout faire pour étouffer dans l’œuf la connexion Iyad Ag Ghaly-Hamadou Kouffa à la base de la déstabilisation du Centre de Mali. Le gouvernement a manqué de proactivité.



Il devrait faire preuve d’une plus grande résilience face à la désintégration programmée de la nation malienne par les tenants de théorie du chaos. En prélude à la déstabilisation programmée, les journaux proches des programmeurs n’avaient-ils pas prédit l’Afghanistanisation du Mali au moment où des responsables répétaient, urbi et orbi qu’ils sont les héritiers d’une veille nation et d’une riche civilisation multiséculaire.

Ils répétaient à satiété qu’ils sont les dépositaires de la première Constitution du monde : la Charte de Kurukanfuga. Quant aux programmeurs, cherchant patiemment la faille de l’exception malienne, ils ont bâti leur stratégie sur la corruption la mal gouvernance et le manque d’ambition de l’élite malienne pour le pays.

Une autre erreur commise par le gouvernement c’est d’avoir fermé les yeux sur les agissements de la milice Dama Ambassagou croyant contrer ainsi les jihadistes. On vu ce que cela a donné. Un désastre. Ce faisant, l’Etat ouvert une boite à Pandore dont on ne sait pas où s’arrêteront les préjudices

L’Etat, dans le cadre de ses missions régaliennes doit assurer la sécurité à tous les sans considération de religion, de couleur et d’appartenance ethnique. Sans passer par les milices, IBK n’a-t-il pas demandé récemment aux Maliens via les antennes de l’ORTM de dénoncer les erreurs de son gouvernement ? Le voilà royalement servi.

Boubacar Sidibé Junior

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