Parmi les candidatures au poste de président de la République pour l’élection présidentielle du 28 juillet, celle de Soumaïla Cissé doit être prise au sérieux par ses concurrents, car le candidat de l’Union pour la République et la démocratie (URD), Soumaïla Cissé détient de nombreux atouts que bon nombre de Maliens ignorent ou font semblant d’ignorer et qui sont pourtant déterminants dans le choix de ceux qui veulent que le pays sorte de son gouffre économique, financier, politique et social.
Sa riche carrière dans la haute administration malienne et sous-régionale (secrétaire général de la présidence de la République en 1992, ministre des Finances et du Commerce en 1994, ministre des Finances en 1997 et ministre de l’Equipement, de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et de l’Urbanisme en 2000 dans le gouvernement de Mandé Sidibé, président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine de 2004 à 2011) est un atout incontestable.
Autre atout de Soumi, c’est la stabilité de son parti politique ainsi que les adhésions et soutiens significatifs d’associations ou organisations faitières bien structurées et aussi influentes dans le monde rural, dans le domaine de l’assainissement et dans le domaine commercial. L’URD peut se targuer d’être l’une des rares formations politiques qui n’a connu ces dernières années que des déchirures mineures qui ne peuvent pas jouer sur son résultat à l’élection présidentielle de 2013.
Certes, le départ d’Oumar Ibrahim Touré, ancien 2e vice-président et homme influent du parti acquis à de bases solides dans les cercles de Tombouctou, a été un élément de moins pour l’URD, toutefois, ce départ n’a pas affecté « la Poignée de mains« qui reste unie en se serrant l’une l’autre.
Nul doute que Soumaïla Cissé a su tirer profit de l’élection présidentielle de 2002 où, l’honnêteté recommande de reconnaître, qu’il a été lâché par son parti l’Adéma/PASJ mais pour autant, Soumi avait recueilli 35 % des voix au second tour de l’élection présidentielle de 2002, un score qui doit faire réfléchir plus d’un concurrent.
Enfin, loin des considérations de personnes, le programme que propose le candidat de l’URD s’avère l’un des plus crédibles. Il n’a pas encore exposé ce programme de façon détaillé, mais le pan dévoilé au cours de ses différents sorties en 2012 et récemment avant le lancement de la campagne, démontre que malgré tout ce qui se dit dans son dos, l’homme est un Malien soucieux du développement de son pays.
Son programme, fruit de plusieurs rencontres avec les Maliens à la base, prend en compte les questions de la sécurité, les revenus, la santé, le logement, l’éducation, l’eau potable. Sur ce dernier sujet, n’avait-il pas fait remarquer, en décembre 2011 à Boumdiomba (cercle de Kolondiéba), à l’inauguration d’un centre de santé communautaire « que s’il était candidat dans un pays voisin, il aurait déjà franchi le 1er tour« .
Soumi reste populaire (l’eau étant source de vie) dans les pays voisins eu égard aux réalisations faites dans le domaine de l’eau potable à travers des adductions d’eau potable, puits à grand diamètre et autres forages.
De réalisations similaires qui ont d’ailleurs aussi été réalisées au Mali. Soumi, dans sa politique de logements sociaux, prévoit la réalisation de 5000 unités par an. Pour l’emploi, il veut créer 500 000 au cours de son mandat. Les femmes ne sont pas des oubliées puisque celles-ci comme les jeunes, seront fortement représentés à l’Hémicycle avec un taux de 40 % de l’effectif des honorables.