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Présidentielle 2013 : Le candidat du Cap, Racine Seydou Thiam démarre en fanfares
Publié le lundi 8 juillet 2013  |  Le Katois


© Partis Politiques par DR
Présidentielle 2013 : cérémonie d’investiture de Racine Thiam candidat du Convergence d’Action pour le Peuple (CAP)
Samedi 06 juillet 2013. Bamako, stade Mamadou Konaté. Le candidat du parti Convergence d’Actions pour le Peuple (CAP), Racine Thiam, a été investi


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Devant les ambassadeurs, les représentants des partis amis et de hautes personnalités du pays, le candidat de la Convergence d’actions pour le peuple (Cap), Racine Seydou Thiam a été investi et a procédé au lancement de sa campagne samedi, 6 juillet 2013, au Stade Mamadou Konaté. Pour une mobilisation de taille, c’en était une première pour ce jeune qui incarne les valeurs sociétales de notre pays.
Racine Seydou Thiam, ce nom vous dit certainement quelque chose ! Dynamique, honnête et concret, il a décidé de briguer la Magistrature suprême de notre pays. Il vient en effet de lancer sa campagne, après la validation de sa candidature par la Cour constitutionnelle, au Stade Mamadou Konaté. Pour la circonstance, le président du parti, Kader Thiam ; le mouvement des femmes, avec à sa tête Aïcha Ongoïba et celui des jeunes, Ousmane Sow, ainsi que d’éminentes personnalités ont répondu présent à son appel. Un appel pour le changement. Tour à tour, ils se sont réjouis du choix porté sur la personne de Racine Thiam qui s’engage dans la conquête de Koulouba.
«Je rends hommage à mes parents. A mon père Seydou Thiam qui nous a inculqué les valeurs qui fondent notre éducation et à ma très regrettée mère, Youma Sylla qui avait deux amours : Dieux et ses enfants. Je remercie ma compagnes Binta N’Diaye et mes enfants pour leur soutien constant dans tous mes choix et toutes mes familles qui m’ont soutenu avec leurs bénédictions et guidé mes pas tout au long de mon parcours. C’est avec honneur et humilité que j’accepte la nomination de notre parti, Convergence d’actions pour le peuple (Cap), pour briguer la présidence de la République du Mali, le 28 juillet prochain. J’accepte cette nomination pour les militants et militantes du Cap qui ont fondé en moi leur espoir. J’accepte cette nomination pour cette jeunesse malienne désorientée et désabusée. J’accepte enfin cette nomination pour ce Mali martyrisé, abandonné, souillé ; pour ce Mali humilié et livré aux sangsues et aux vautours. Le 28 juillet prochain, les Maliennes et les Maliens voteront pour un nouveau président de la République. Dans cette perspective, il me plaît, en tant que candidat du parti Cap, de présenter au peuple malien ma vision pour un Mali uni et prospère et cela, à travers un programme détaillé de mes ambitions et espoir pour notre pays le Mali», a introduit M. Thiam, dès l’entame de son discours.
Fort de sa conviction qu’ensemble, nous sommes capables, le jeune candidat du Cap pense que le Mali d’aujourd’hui ne doit pas ressembler au Mali de demain. «Ensemble, nous allons bâtir un nouveau Mali ; un nouveau Mali où il fera bon vivre ; un nouveau Mali où les enfants iront à l’école et seront mieux protégés ; un nouveau Mali où les femmes s’affirmeront davantage ; un nouveau Mali où l’emploi des jeunesses sera au cœur des préoccupations. Le Mali dont je rêve, sera un Mali où chaque Malien, du Sud comme du Nord, de l’Est comme de l’Ouest, pourra continuer de vivre en harmonie avec l’ensemble des peuples du Mali. Le Mali est un grand pays où cohabitent depuis la nuit des temps, les différents groupes ethniques qui composent la nation malienne», a-t-il souligné.
Selon lui, il ne se présente pas à cette élection présidentielle, simplement pour faire de la figuration, comme beaucoup de gens le pensent. Loin de la! Il est dans cette course pour vraiment gagner et pouvoir mettre en œuvre son projet de société pour un Mali uni et prospère.
Un constat probant
Conscient des réalités de notre pays, Racine Seydou Thiam avoue que le Mali d’aujourd’hui est un sentier où tout est à construire ou à refaire. «Le pays manque d’infrastructures. Pendant plus de 20 ans nous avons assisté à l’effritement de notre société, au pillage de notre économie, à la dépravation de nos mœurs. L’école malienne est à l’abandon ; le fossé de l’injustice sociale s’agrandit de jour en jour ; la corruption est érigée en système ; l’autorité de l’état est bafouée et les Maliens ont perdu tout repère, car les valeurs sociétales et familiales n’existent plus. Voilà, mes chers camarades, le diagnostic de l’état de notre nation. Il n’est pas du tout reluisant», révèle-t-il.
Et de poursuivre : «C’est le manque de vision des politiques, le dilettantisme et l’incurie des gouvernements successifs qui nous ont conduits là où nous sommes aujourd’hui. De janvier 2012 à mars 2012, les Maliens ont vu tant d’années de sacrifices et de luttes s’envoler comme une plume d’oiseau emportée par le vent. Tout cela est la résultante de la mauvaise gouvernance, du manque d’anticipation, de l’injustice et de la carence politique. Nous avons besoin aujourd’hui de renforcer notre démocratie par des institutions fortes et de formater un nouveau type de Malien. Mais, pour ce faire, nous devons d’abord élire des dirigeants aptes à diriger et soucieux du bien-être du peuple. Des dirigeants qui disent la vérité et regardant du denier public. Nous devons élire des hommes et des femmes capables de répondre aux attentes du peuple. Le Mali a frôlé la catastrophe ! Et c’est vrai, nous revenons de loin. Cependant, je ne suis pas de ceux qui pensent que le Mali est tombé et ne pourra plus jamais se relever. Le Mali, dans son histoire, à traversé beaucoup de péripéties et de crises, mais à chaque fois, il a su se ressaisir et rebondir de plus bel. J’ai confiance aux hommes et aux femmes du Mali. Comme on dit: le bateau Mali peut tanguer, mais ne chavirera jamais».
Un projet de société très élogieux
«Le projet que je propose au peuple malien, est un Contrat. Oui, je m’engage dans un contrat avec le peuple malien. Dans un contrat, il y a des droits et des obligations et lorsque le peuple malien se fera le devoir de m’élire le 28 juillet prochain, je me ferai l’obligation d’honorer ma parole. C’est-à-dire, servir loyalement le Mali, notre Mali. Pour moi, rien de plus beau et de plus noble que de servir fidèlement son pays. Dans mon projet, la priorité sera accordée à la sécurité, car sans sécurité, rien n’est possible : pas de développement, pas de liberté. Les évènements du nord de notre pays, c’est-à-dire l’occupation par les terroristes et les narcotrafiquants des ¾ de notre territoire, nous a montré à quel point il est important d’avoir une armée capable d’assurer l’intégrité nationale. Mais, pour que les forces de défense puissent faire face à leur mission de défense, il leur faut du matériel adéquat. Je promets de doter notre armée des matériels les plus modernes, de la professionnaliser ; de restaurer le service national des jeunes et d’augmenter les effectifs actuels des forces de défense et de sécurité. Je salue les forces armées maliennes qui se sont illustrées sur bien de théâtre d’opérations. Le courage et la bravoure de nos vaillants soldats sont légendaires. Je n’oublie pas de saluer au passage la France de François Hollande qui, à travers l’opération Serval, est venue au secours de notre armée et permettre au Mali de recouvrer son intégrité. Je salue chaleureusement le Tchad d’Idriss Deby, qui a payé un lourd tribut dans la lutte contre les terroristes et les narcotrafiquants qui occupaient le nord du Mali. Je remercie aussi la Cédéao et tous les pays amis du Mali qui sont venus au secours de notre pays.
Le problème sécuritaire doit être inscrit dans une politique nationale de sécurité pour éradiquer définitivement l’irrédentisme au nord du pays. C’est en cela seulement que l’on pourra parler de développement réel. L’agriculture qui est le socle de notre économie, bénéficiera de toute l’attention qu’elle mérite. Ainsi, je propose une reforme agraire qui verrait l’émergence de grands producteurs agricoles afin d’assurer l’autosuffisance alimentaire. Un appui financier et technique sera accorde aux paysans pour permettre la transition vers une agriculture extensive et mécanisée. Depuis plus de 20 ans, l’école malienne souffre de la baisse de qualité de l’enseignement et du niveau des élèves. Elle est devenue le parent pauvre de tous les gouvernements successifs. Je propose une restructuration de l’école malienne, en mettant l’accent sur la qualité de l’enseignement ; de bien former les formateurs, ainsi que la création d’une université dans toutes les régions du Mali. J’envisage de renforcer l’enseignement professionnel pour répondre aux besoins du marché. Je mettrai en place une inspection rigoureuse pour mieux canaliser les écoles privées qui prolifèrent partout, sans qu’on ne tienne compte des normes et de la qualité de l’enseignement requises. La promotion des langues nationales sera une priorité et l’éducation civique retrouvera toute sa place dans la nouvelle école malienne. Le Mali est l’un des pays au monde où le taux de mortalité infantile et de morbidité est le plus élevé. Je propose une couverture médicale universelle pour tous, à travers une Assurance maladie et cela, en complément du dispositif actuel de la Canam qui est une très bonne initiative, mais qui doit être améliorée. La lutte contre le VIH/SIDA sera intensifiée.
L’économie a pris un sérieux coup depuis les évènements de janvier 2012. Il est urgent de donner un coup d’accélérateur à notre économie. Je lancerai un vaste programme de relance économique à travers la création des Pme et Pmi. Soutenir le secteur privé par la création d’un Fonds d’investissement d’un montant de 100 milliards de francs Cfa. Booster la production pour atteindre un taux de croissance à deux chiffres. Inciter les maliens à l’épargne. Je m’engage à promouvoir la bonne gouvernance, car il est à noter que toutes les crises politiques, économiques et sociales au Mali et partout en Afrique trouvent leurs origines dans la mauvaise gouvernance. La lutte contre la corruption sera implacable et je renforcerai les services de contrôle pour traquer et traduire en justice tous les délinquants financiers. La décentralisation doit être un tremplin pour renforcer la démocratie et permettre aux collectivités de se prendre en charge. Le développement doit se faire à la base. Ainsi, je promets aux collectivités que l’Etat leur reversera intégralement les ressources qui leur sont dues.
Au plan institutionnel, je propose qu’il soit inscrit dans la constitution le nombre de ministères pour éviter qu’à chaque fois les sceaux et les entêtes des départements changent chaque fois qu’il y a remaniement du gouvernement. La jeunesse sur laquelle repose l’avenir de notre Nation, est en marge de tout processus de développement. Elle est laissée pour compte. Je veux placer la jeunesse malienne au cœur de mes actions. Il nous faut redonner confiance à cette jeunesse qui a tant souffert et pourtant elle ne demande qu’une seule chose : les moyens de se battre. Je m’engage à réduire le taux de chômage sur les 5 ans à venir et de créer un million d’emplois pendant la même période. Je n’oublie pas les femmes qui sont les piliers de la famille et qui sont de tous les combats du Mali. Avec moi, elles trouveront une place prépondérante dans le Mali nouveau. Nous mettrons en place de façon progressive une allocation familiale de 5 mille par enfant pour les femmes démunies. Je propose la création d’une Agence pour la protection de l’enfance et qui luttera contre le travail des enfants et les abus faits aux enfants. Dans le domaine énergétique, je m’engage à réduire le coût de l’électricité qui est très élevé aujourd’hui et d’assurer une fourniture correcte de celle-ci. Je propose de développer les énergies renouvelables, telles que l’énergie solaires. J’exigerai aussi que tous les véhicules de l’état circulent au bio gaz, que toutes les écoles soient équipées de panneaux solaires. La protection de l’environnement sera une priorité. L’avancée du désert et la déforestation sont des phénomènes qui seront combattues par une politique de reboisement et l’importation du charbon pour progressivement remplacer le bois de chauffe. Un moratoire sera imposé pour permettre la régénération de l’écosystème. Les entreprises les plus polluantes devront s’acquitter d’une taxe environnementale. Le secteur minier devrait assurer au Mali une croissance moyenne de 10 à 12% l’an, mais malheureusement ce secteur ne joue pas pleinement son rôle de secteur susceptible de créer des emplois et de la richesse. Je ferai tout pour favoriser l’émergence des sociétés et entreprises nationales qui prendront une part active dans la recherche et l’exploitation des mines. Je promets que tout l’or du Mali ne sera pas exporté et qu’il faut constituer une réserve nationale de l’lingot d’or pour permettre à l’état de faire face à un déficit de balance de paiement et de constituer des réserves de changes. Les infrastructures, par exemple, routières sont un maillon important du développement et le Mali en manque cruellement. Je m’engage à construire 3000km de routes bitumées à travers tout le pays pour mieux désenclaver le pays et permettre l’écoulement des produits des paysans vers les zones urbaines et les pays voisins. Je m’engage à restaurer les stades municipaux et dans les cercles pour promouvoir le sport de masse. La création des parcs publics qui offrira à nos enfants un cadre idéal de vie et d’épanouissement sera inscrit dans un programme de loisirs.
Je m’engage à promouvoir et à revaloriser la culture malienne qui est une richesse inestimable pour notre pays. Avec moi les artistes vivront de leur métier car je lutterai efficacement contre la piraterie et le droit d’auteur sera préservé.
Mesdames et Messieurs ; chers camarades ; ma vision pour le Mali est large et je suis persuadé qu’ensemble nous sommes capables d’aller plus loin et de faire de ce pays un pays émergeant à l’horizon 2030.
Nous sommes à la veille d’une élection cruciale qui va déterminer l’avenir de notre pays. Souvenez- vous chers camarades que dans le passé, nous avons élu des hommes et des femmes qui n’ont pas su ou n’avaient pas la capacité morale et intellectuelle de guider le pays dans la bonne direction. Cette fois il nous faut être vigilant, nous devons tirer les leçons du passé, s’inspirer des erreurs des uns et des autres pour bâtir un nouveau Mali.
Nous devons cette fois choisir des dirigeants capables, intègres et qui pensent d’abord au Mali. Je vous invite, chers camarades, à concrétiser cette dynamique en vote utile le 28 juillet prochain.

Les enjeux de ces élections sont énormes car il s’agit de construire une nouvelle république, de formater un nouveau type de malien et de gouverner autrement. Le Mali ne doit plus être la risée du monde. Le Mali ne doit plus lésiner sur les moyens pour défendre son intégrité et sa souveraineté. L’unicité et le caractère laïc de notre pays ne doivent faire l’objet d’aucune négociation. Le Mali est Un et Indivisible ! Aucun Malien, du Sud comme du Nord, ne sera privilégié par rapport à l’autre. Tous les maliens seront traités sur le même pied d’égalité. Nous devons renforcer la cohésion sociale, car nous sommes un peuple. Il nous faut nous mobiliser encore davantage pour que le changement soit effectif le 28 juillet prochain.
Hommage aux femmes et aux jeunes du pays
Dans un message très éloquent, le candidat du Cap, Racine Thiam, a témoigné toute sa reconnaissance aux femmes et aux jeunes de tout le pays qui ont réalisé un travail remarquable. «C’est grâce à eux que notre parti est devenu, en moins de 6 mois, un parti qui compte déjà sur l’échiquier politique national. Je salue les hommes et les femmes du parti qui se sont mobilisés pour la réussite de cette cérémonie. Je remercie les partis amis pour avoir répondu à notre invitation. Je salue toutes les bonnes volontés et tous les bénévoles pour leur contribution. La mobilisation et le dynamisme des uns et des autres font que notre parti est aujourd’hui prêt à gagner le pari du 28 juillet prochain.
Je vous dis que la victoire est à notre portée, car ensemble, nous sommes capables», a-t-il conclu.

Basile ESSO

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