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Mahamoud Dicko : «IBK doit démettre le gouvernement»
Publié le jeudi 31 janvier 2019  |  le Wugadu
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© aBamako.com par FS
Atelier de validation du rapport sur l`employabilité des diplômés et formés en langue arabe
Le CICB a abrité le Jeudi 27 Août 2015, l`Atelier de validation du rapport sur l`employabilité des diplômés et formés en langue arabe. Photo: Mahamoud Dicko
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Lors du meeting de la colère organisé par Tabital Pulaaku, le samedi 26 janvier, l’imam Mahamoud Dicko a été on ne peut plus clair. Le président du Haut conseil islamique a demandé au président de la République de démettre le gouvernement. L’Imam n’a pas visiblement apprécié les déclarations de Soumeylou Boubèye Maïga devant les élus de la Nation. Lors de son interpellation par les députés, le Premier ministre avait déclaré que le gouvernement n’était pas responsable de la crise au centre du Mali. Et par conséquent, l’exécutif ne se reprochait rien. Pour Mahamoud Dicko, ces propos sont inacceptables et irrévérencieux. Car ce sont les autorités qui sont chargées de sécuriser tous les Maliens. «Bon, comme ce sont des Peuls qui sont tués, il n’y a rien», a tancé l’imam Mahamoud Dicko, président du Haut conseil islamique.

Peine de mort au Mali : vers la levée du moratoire ?

Les associations musulmanes demandent l’application de la peine de mort au Mali. C’est tout le sens d’un meeting organisé le samedi 26 janvier au palais de la culture Amadou Hampathé Bah. Les organisateurs disent «Non au moratoire sur la peine de mort» et «Oui à son application». Cet appel fait suite à l’assassinat de l’imam Abdoul Aziz Yattabaré quelques jours plus tôt. Cette sortie n’est qu’une première, assure Mohamed Kimbiri. Cette demande de la communauté musulmane relance à nouveau le débat sur la question. Le dernier cas d’exécution d’un condamné à mort remonte au 21 août 1980. À signaler, Mahamoud Dicko n’était pas présent au meeting.

Front social : les administrateurs civils déposent un préavis de grève de 72 heures

À la suite de leur réunion du 24 janvier, le Syndicat autonome des administrateurs civils (Synac) et le Syndicat libre des travailleurs du ministère de l’administration territoriale (Symat) ont décidé d’observer une grève de 72 heures à partir du 11 février. Les administrateurs civils protestent contre la nomination du contrôleur général de police, Mamadou Z. Sidibé, comme gouverneur de Kayes, à la place de M’Baye Konaté, administrateur civil, dont ils exigent le maintien sans condition. Pour les syndicalistes, cette nomination constitue un affront et a d’ailleurs entraîné la démission du secrétaire général du Synac, Ousmane Christian Diarra, de son poste de conseiller aux affaires administratives et juridiques du gouverneur de Kayes. Ils somment les autorités de redéployer sans délai des préfets et sous-préfets «injustement relevés». Sur les onze gouverneurs que compte le pays, dix sont soit militaires ou paramilitaires contre un administrateur civil.

Douanes : Mohamed Doucara se veut proactif et motivé

Placée sous le thème «des frontières Smart pour des échanges commerciaux et le mouvement sans entrave des personnes et marchandises», la journée internationale des douanes a été célébrée au Mali le samedi 26 janvier. Au cours de la cérémonie qui s’est déroulée à la direction nationale des Douanes, le nouveau DG, Mohamed Doucara, a souligné que ses services doivent mobiliser cette année près de six cent quatre vingt dix milliards de FCFA contre près de six cent quarante deux milliards de FCA. Face à cette situation, il a plaidé pour l’accélération de la mise en œuvre d’un programme des opérateurs économiques agréés à travers le développement du partenariat entre les services douaniers et les opérateurs économiques. M. Doucara s’est aussi engagé à poursuivre et finaliser l’informatisation et la gestion du contentieux douanier.

FEMAFOOT : la FIFA satisfaite de la gestion financière du CONOR

Le football malien bénéficiera d’un nouveau programme d’assistance financière de la FIFA. Dans une correspondance en date du 22 janvier 2019, adressée au Secrétaire général de la Fédération malienne de football (FEMAFOOT), la Commission d’audit et de conformité de la FIFA a décidé, lors de sa séance du 11 janvier 2019, que la restriction temporaire relative à l’allocation de fonds de développement, qui avait été prononcée à l’encontre du Mali, sera levée, avec effet immédiat. Ce fonds de développement avait été suspendu sous l’ère de Boubacar Baba Diarra, ancien président de la FEMAFOOT. Cette levée de la restriction est le symbole que la FIFA est satisfaite de la bonne gestion financière du Comité de normalisation (CONOR).

Brèves rassemblées par Sora Bana Sanou et Cheick Bougounta Cissé

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