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Aggravation de crime homicide à Bamako : L’application de la peine de mort exigée
Publié le jeudi 31 janvier 2019  |  La lettre du Mali
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Le Palais de la culture a servi de cadre à un grand rassemblement initié par le Collectif des associations musulmanes du Mali le 26 janvier 2019. Le Collectif s’est insurgée contre la criminalité qui prend de plus en plus de l’ampleur à Bamako. Il exige l’application de la peine de mort.

Des milliers de personnes se sont rassemblées au Palais de la culture Amadou Hampaté Bah, pour réclamer l’application de la peine de mort, « stop au génocide, à l’homicide qui persiste dans les quartiers de Bamako », « On ne peut plus accepter cette floraison de crimes ! En tant qu’un peuple souverain, Nous réclamons l’application de la peine de mort, celui qui tue doit être tué ». viola entre autres slogans inscrits sur des pancartes.

Selon le Président du collectif des associations musulmanes du Mali « celui qui tue délibérément une personne a d’abord démérité de sa propre vie, mais celui de la société aussi, l’homicide volontaire est impardonnable et doit être sanctionné par la peine capitale, pour assurer une sanction exacte au crime », a ajouté Mohamed Kimbiri.

La loi sur de la peine de mort a été sous effet moratoire dans les années 1980.
Ainsi selon le Président du collectif des associations musulmanes du Mali « l’abolition de la peine capitale constituerait de ce point de vue une grave atteinte aux principes d’une justice équitable et conséquemment un coup à la stabilité sociale ainsi qu’une périlleuse fragilisation de la loi et du règlement », a dénoncé M Kimbiri.

En effet depuis plusieurs semaines, jour pour jour des crimes horribles et inhumains se succèdent dans les quartiers de Bamako. Face à tous ses massacres les Maliens de partout crient « Trop, c’est trop, la semaine passée un imam, avant hier un commerçant a été tué par des bandits. Il faut rétablir la peine de mort, elle n’est pas abolie, il y’a juste un moratoire, qu’il faut lever », a revendiqué Mohamed Kimbiri sous l’acclamation de la salle.

Il y’a quelques jours seulement, Kalilou Coulibaly, un homme d’affaires a été exécuté par son ami, deux jours après l’imam Abdoul Aziz Yattabaré, serviteur de Dieu a été aussi assassiné sur la route de la mosquée, à cela s’ajoute un commerçant attaqué chez lui par des bandits. Il a été tué. Pis, dans la soirée du 26 janvier un apprenti a été égorgé par un passager à Niamakoro, dans la même soirée une femme a été dépossédée de son portefeuille et son argent à l’hippodrome en Commune II, puis en Commune I du district de Bamako précisément à Banconi Noumoumoribougou, l’imam Cheik Makadji a été aspergé de gaz et dépossédé de sa moto sur la route de la mosquée.
Que de crimes dénoncés dans un pays sous l’effet du traumatisme des attaques terroristes.
A cet effet, les associations musulmanes du Mali étouffées par ces actes inhumaines interpellent le gouvernement à s’assumer. « Il faut cesser de provoquer les gens », a averti M Kimbiri.

Selon Mariam Fofana, prédicatrice, « les musulmans ont abandonné les règles et principes de Dieu, l’islam est contre l’impunité, il faut se ressaisir », a-t-elle dit « Si nous appliquons la charia les crimes seront réduits », a dit Mohamed Doucouré, membre du Collectif des associations musulmanes du Mali .
La situation sécuritaire échappe au contrôle des forces de l’ordre, c’est ce qui a extrêmement effrayé la population vivant au nord au centre et même celles plus proches des zones administrées. En dehors de la ville de Bamako, sur toute l’étendue du territoire national la sécurité des Maliens et leurs biens est en danger.
Des villages incendiés avec toutes les ressources au Centre dans la région de Mopti, les conflits démesurés entre les peulhs, dogons et dozos du centre. Des milliers de victimes déplacés et réfugiés dans les centres villes sans abris dans des conditions pitoyables en raison de l’insécurité qui perdure.
Ainsi donc, le Collectif des associations musulmanes du Mali réclame l’application stricte de la peine de mort.

Jiadata Maiga stagiaire
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