Dans une lettre en date du 30 janvier 2019, la Fédération Syndicale des Boulangers et Pâtissiers du Mali (F.S.B.P.M) a demandé au ministre du Commerce et de la Concurrence à accompagner les Boulangers et Pâtissier du Mali dans la restauration du « prix consensuel national du pain » : la baguette de 300 grammes à 300f et celle de 150 grammes à 150 F. À défaut de la satisfaction de leurs doléances, ils annoncent une grève de 48 heures qui commence aujourd’hui.
Les Boulangers et les Pâtissiers du Mali sont sur pied de guerre. Ils sont plus que jamais déterminés pour obtenir l’augmentation du prix de la baguette de pain de 300 grammes à 300 f et celle de 150 grammes à 150 f comme a annoncé leur syndicat au cours de la conférence de presse en début d’année. Ces prix sont, selon eux, le « prix consensuel national du pain ». Comme raison de la « restauration » de ce prix, les Boulangers et Pâtissiers avancent les pertes qu’ils enregistrent avec le prix actuel.
Au sortir de l’Assemblée générale extraordinaire qu’ils ont tenue le 29 janvier dernier à la CICIM, les Boulangers et Pâtissiers ont pris une décision qui n’est pas sans conséquence sur la population. Ils décident d’aller en grève au cas où leurs doléances ne sont pas respectées, notamment la restauration du prix dit consensuel. C’est ce qu’ils ont annoncé dans leur lettre adressée au ministre du Commerce et de la Concurrence. Selon eux, même si le département de la tutelle a pris des initiatives en faveur du secteur, les difficultés restent énormes. « Compte tenu des difficultés de plus en plus insoutenables, les Boulangers ont jugé la date du 15 février 2019 comme délai augmentant nos pertes », ont-ils précisé dans leur lettre au ministre du Commerce et de la Concurrence.
Le syndicat a demandé au département de la tutelle à l’accompagner à ramener le prix de la baguette de pain de 300 grammes à 300f et celle de 150 grammes à 150 f. « Demandent à votre département de nous accompagner dans la restauration du prix consensuel national qui fixe le pain de 300 grammes à 300 f et celui de 150 grammes à 150 f », écrivent les Boulangers et Pâtissier avant d’expliquer les raisons de cette décision : « Cela pour d’abord sauver les unités industrielles et l’emploi des milliers de travailleurs directs et indirects ». Aussi, cette augmentation pourra, selon eux, rentabiliser ces unités au profit des promoteurs et employés.
À en croire ces Syndicalistes, à défaut de la non-satisfaction de leurs doléances, ils observeront une grève de 48 heures. « À défaut, l’assemblée générale de vous informer de leur incapacité à produire du pain à compter du 31 janvier 2019 à 00 h jusqu’au 02 févier 2019 à 00h », ont-ils menacé.
Hier dans la matinée, nous avons joint le secrétaire général F.S.B.P.M qui a annoncé une rencontre entre son syndicat et le département de la tutelle. «Nous nous ne comprenons pas, demain nous allons en grève », nous a-t-il confié.