L’évaluation du processus budgétaire 2012, le cadre budgétaire à Moyen Terme 2013-2015, les observations et recommandations de la mission d’assistance FMI, le CSCRP 2012-2017, la Planification et Budgétisation sensible Genre, le calendrier du processus de préparation du budget 2013, les recommandations de l’assemblée Nationale lors du vote PLF 2012 ont été entre autres les axes principaux de l’atelier national de lancement des travaux du processus budgétaire 2013. C’était sous la présidence du ministre de l’économie, des finances et du budget en présence de son homologue de la famille, de la promotion de la femme et de l’enfant et le chef de file des partenaires Techniques et financiers à l’hôtel Salam, le lundi 11 juin 2012.
Selon les experts, les ressources et les dons projetés sont estimés à 1477,2 milliards de FCFA. Le cadrage 2013-2025 est élaboré à un moment où l’économie malienne est soumise à une série de crises : crise sécuritaire au nord du pays, crise alimentaire, crise politique liée aux événements du 22 mars et la suspension au développement. Les objectifs de la politique budgétaire du cadre budgétaire à moyen Terme 2013-2015 viseraient d’abord la mise en œuvre des priorités du gouvernement de transition (l’organisation des élections, les reconquêtes des régions du nord, l’action humanitaire en faveur des personnes déplacées du nord) et ensuite les objectifs du CSCRPIII. Il met l’accent sur la mobilisation des ressources internes dans un contexte où des risques sérieux planent sur la mobilisation des ressources intérieures et extérieures et la maitrise des dépenses courantes en raison des contraintes fortes sur les perspectives de mobilisation des recettes. Le cadrage s’est donc fixé un objectif de maintenir les principaux soldes budgétaires dans les proportions raisonnables à l’horizon 2015.
Le solde budgétaire de base serait a -0,1% du PIB et le solde global hors dons à -0,8%. Pour la mise en œuvre du CSCRP, les experts ont démontré que le pays compte sur l’appui à partir du budget national mais de celui des partenaires au développement. Pour l’instant, l’extérieur a suspendu son appui et le représentant du ministère dira que des démarches sont en cours pour qu’ils reviennent sur leurs engagements. Avec les négociations, il pense que les partenaires vont bouger de leurs positions. L’expert a indiqué que l’apport des partenaires est déterminant. En ce qui concerne le Genre, ce département est transversal, a-t-il ajouté. L’enjeu politique est donc un enjeu majeur pour la poursuite des investissements. Aux dirigeants actuels de saisir le sens de la réalité actuelle, la démarche et les exigences des partenaires pour bénéficier de leur soutien.
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Fakara FAINKE