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Moussa Sinko COULIBALY, EX-candidat à la présidentielle : »L’entente nationale ne se décrète pas »
Publié le vendredi 1 fevrier 2019  |  Le Point
Conférence
© aBamako.com par Momo
Conférence de presse de Moussa Sinko Coulibaly
Bamako, le 11 janvier 2018 le général, Moussa Sinko Coulibaly animé une Conférence de presse au siège de son quartier généra
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Muet depuis la présidentielle, le général Moussa Sinko sort de son silence. Engagé dans l’opposition au sein de la Cofop, l’ancien candidat a évoqué son prochain challenge électif. Les réformes du gouvernement sont aussi abordées, notamment la loi d’entende qu’il n’apprécie pas du fait qu’on veuille l’imposer au peuple. Un entretien qui montre bien que Moussa Sinko Coulibaly n’a pas baissé la garde !

Le Point : Quel bilan faites-vous des élections auxquelles vous étiez candidat ?
Moussa Sinko : Ce sont des chiffres fantaisistes qui furent publiées avec des résultats qui nous amènent à chercher la vérité des urnes. Peut-être que c’est quelqu’un d’autre que celui qui fut réélu est le réel président du Mali. La situation sécuritaire n’a pas évolué avec un front social tendu. On a l’impression que le locataire de Koulouba voulait sauver son fauteuil. Six ans après, on voit à quel point son bilan est des plus mauvais.
Au départ, l’insécurité était limitée à une zone précise avec des groupes identifiables sur le territoire. Désormais, leur nombre s’est multiplié et c’est devenu difficile de cerner le danger devenu croissant, ce qui me fait penser qu’il pourrait y avoir un agenda de l’exécutif à profiter de la situation. Il y a comme une volonté malsaine entretenue au sommet de l’Etat afin de ne pas sécuriser les Maliens.

Dans la foulée de la fête de l’armée nationale, quelle lecture faites-vous de l’évolution de votre corporation de carrière ?

Moussa Sinko : Hélas ! la Loi de programmation militaire n’a fait qu’aspirer les ressources de l’Etat. Les achats d’équipement ont ouvert la porte à des détournements qui ne disent pas leur nom. Ce ne sont pas les discours qui gèrent les problèmes sécuritaires or c’est bien ce que le régime en place a prôné.

La Loi d’entente nationale fait son chemin pour unir les Maliens. Etes-vous partant à cette initiative ?
Moussa Sinko : Hélas ! nous n’avons pas été concertés sur la question. Certains se sont mis dans une salle pour rédiger un document méconnu de tous pour le balancer à l’Assemblée. La paix, l’entente nationale ne se décrètent pas. Un processus d’explication sur le terrain est plus indiqué. L’ensemble des Maliens n’a pu se l’approprier car on nous présente un papier à l’insu du peuple qu’on veut lui imposer. Dans la forme c’est une bonne chose, mais le départ est raté !

Quelles sont vos ambitions futures ?
Moussa Sinko : J’entends être candidat aux futures législatives. Lors du scrutin reporté, j’ai bien déposé une liste dans le cercle de Dioïla annoncé région selon le futur découpage territorial. Par contre, j’estime que la proportionnelle a sa raison d’être. Une liste de 51 % ne peut pas tout rafler face à celle qui détient 49 % car cette dernière doit être prise en compte. Ma Plateforme sera éventuellement un parti car des réflexions sont en cours pour aller vers cette étape. Suivant le moment et contexte où on tranchera on verra quelle sera la formule adaptée pour défendre nos valeurs dans un appareil politique.
Propos recueillis par Idrissa Kéita

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