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Ecole, insécurité, révision constitutionnelle: la contribution de l’AMS-UNEEM pour le renouveau du Mali
Publié le lundi 4 fevrier 2019  |  Info Matin
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Les grandes questions de la nation ont fait l’objet d’un petit-déjeuner de presse, organisé par l’Amicale des anciens de l’union des élèves et étudiants du Mali (AMS-UNEEM). Ces questions parmi lesquelles, on notait le dialogue inclusif ; l’insécurité ; l’éducation ; la prorogation du mandat des députés et la révision constitutionnelle. Ce petit déjeuner de presse est une innovation de l’AMS-UNEEM cette année.

Cette rencontre a eu lieu ce 02 février 2019 à la Pyramide de souvenir de Bamako en présence d’El hadj Seydou Patrice Dembélé, secrétaire général de l’AMS-UNEEM entouré de ses camarades.

Parlant de l’école malienne, Seydou Patrice Dembélé, secrétaire général de l’UMS-UNEEM, a déploré que le monde ait évolué dans nos établissements scolaires de façon négative. Selon El hadji Dembélé, l’école malienne est sérieusement malade. Pour cause ! Il a fait savoir que les pistolets, les coupe-coupe et d’autres armes blanches ont remplacé malheureusement les Bics, les cahiers et les livres. Le secrétaire général a affirmé que les bibliothèques ont même disparu. À leur temps, selon Seydou Patrice Dembélé, les élèves et étudiants étaient fiers de se retrouver dans les bibliothèques pour lire et acquérir des connaissances. Malheureusement, ces bibliothèques sont devenues des champs de bataille, a regretté le conférencier. M. Dembélé a expliqué que le développement d’une nation requiert la mobilisation de toutes les ressources (humaine et morale). A cet effet, le secrétaire général de l’UMS-UNEEM, au mon de ses camarades, a proposé aux autorités, les fouilles de tous les élèves et étudiants à l’entrée des espaces scolaires et universitaires comme cela se passe actuellement au niveau de Kabala.

S’agissant de la prorogation de mandat des députés, le conférencier a salué la décision avant d’expliquer que si ce mandat n’était pas prorogé, il allait être difficile de voter même le budget 2019. Car selon lui, l’élection législative ne pourrait pas être organisée à temps. L’orateur a précisé que cette prorogation était nécessaire.

« Dès que la Cour constitution accepte cette prorogation, on ne peut plus parler de violation de la constitution », a martelé le conférencier.

Le secrétaire général de l’AMS-UNEEM a rappelé qu’en 2018, les Maliens étaient dans une incertitude totale quant à la possibilité d’organiser les élections présidentielles libres, transparentes et crédibles. Heureusement, le peuple, dans sa diversité géopolitique, s’est engagé à aller aux urnes, dans une compréhension réciproque, a-t-il souligné. En effet, El hadji Seydou Patrice Dembélé a signalé que son mouvement a participé aux élections en déployant quatre cents observateurs (femme et homme) sur le territoire national. Selon lui, l’AMS-UNEEM avait fortement recommandé au président élu de tendre la main sincère au reste de la classe politique pour faire ensemble le Mali dont rêvent les Maliens.

Évoquant la révision constitutionnelle en cour, Seydou Patrice Dembélé dira que L’AMS-UNEEM a des préoccupations par rapport à ce sujet. Au regard de l’évolution du temps, l’AMS-UNEEM pense que cette question mérite d’être traitée de façon intelligente avec toute la classe politique. « Que le dialogue soit très inclusif pour qu’on puisse aller à la révision constitutionnelle qui est une nécessité aujourd’hui », a martelé le conférencier.

Enfin, le secrétaire général de l’AMS-UNEEM a relevé le niveau inquiétant de l’insécurité au nord et au centre et même dans les grandes villes du Pays. Il a souligné le cas de l’assassinat de l’imam Yattabaré en commune II du district. Le responsable de l’AMS-UNEEM a reconnu la faute de tous les Maliens dans cette situation d’insécurité grandissante. Il a invité les populations à collaborer avec les forces de sécurité, en dénonçant les malfrats, pour faire face à la situation.

SABA BALLO

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