Plan International Mali et l’ONG ERAD satisfaits des efforts dans le cadre de l’abandon de la pratique de l’excision
Le Plan International Mali en prélude du 6 février journée internationale de lutte contre l’excision, a organisé à travers son directeur et la presse, une caravane de sensibilisation contre les violences basées sur le genre et les mutilation génitales féminines.
Cette caravane qui a duré 5 jours (du 28 Janvier au 1er Février) a commencé par l’étape de Konobougou et de Baraoueli. A Konobougou la caravane a été reçue par le Ibrahim Bolesokola et le coordinateur de L’ong ERAD Allaye Dolo qui dans son intervention a indiqué que 6 cas d’excision ont été détectes pendant 2018 avant d’ajouter que la population commence à comprendre que la pratique de l’excision a des conséquences néfastes grâce à la sensibilisation.
La deuxième étape a été celle de Baraoueli où le préfet a présidé une séance de réunion avec les caravaniers et le CLAPAN (comite local pour l’abandon des pratiques néfastes).
Pendant cette rencontre avec le clapan composé par des organisations de la société civile et préfet du cerce, la chef de la délégation Diakité Fatoumata Ibrahim Samaké a annonce que sur 47 village, de la zone de Baroueli, 17 villages ont décidé d’abandonner la pratiques de l’excision.
Face à l’absence de législation contre les violences basées sur le genre et les mutilation génitales féminines le préfet du cercle de Baraoueli a indique que la politique de l’Etat agit pour un abandon de la pratique de l’excision qu’il existe des conventions entre les villages.
Dans la commune rurale de Sanando Il y a la signature d’une convention sur d’abandon de la pratique de l’excision. Cette convention a été signée sous le témoignage oculaire du Représentant du chef de village, Mamadou M Traore du 2ème Adjoint du maire Souleymane Keita, du Représentant de plan International Mali et de Allaye Dolo coordinateur de L’ONG Erad.
A Tissala la pratique de l’excision a beaucoup démunie avec l’arrivé de l’ONG ERAD a indique Amadou Coulibaly membre du comité villageois pour l’abandon des pratiques néfastes (CVAPN).
A Kalake et À daila la délégation de la caravane a rencontré les CLAPAN et CVAPN qui ont noté également des avancées dans la lutte contre l’excision. A zanfina l’unique exciseuse Assa Ballo a abandonne le couteau au profit du maraichage grâce aux efforts de l’ONG ERAD.
Malgré tous ces efforts, il y a toujours des localités qui restent réticentes à l’abandon de la pratique de l’excision exemple, notamment le villages de Welingara où le conseiller du chef de village Bakary Magane a clairement signifié que leur village n’est pas pour le moment favorable à l’abandon de la pratique de l’excision.