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Violences et tueries au centre : Ginna Dogon nie tout lien avec « Dana Amassagou »
Publié le mardi 5 fevrier 2019  |  Le Focus
2ème
© aBamako.com par Momo
2ème édition du festival de Kirina
Bamako, le 09 avril 2016 la 2ème édition festival de Kirina a été lancé
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« La milice Dana Amassagou est une association composée de Dogons, de Peuls, de Bambaras, mais elle ne répond ni ne représente pas Ginna Dogon. Elle n’a pas un lien direct avec Ginna Dogon ».

Cette précision a été faite par le président de Ginna Dogon, Mamadou Togo au cours d’une conférence de presse qu’il a animée ce samedi à la Maison de la presse.

Dans le but d’apporter sa contribution pour le retour de la paix et de la cohésion sociale au Mali, l’Association malienne pour la protection et la promotion de la culture Dogon (Ginna Dogon) était face à la presse ce 2 février 2019 à Bamako. La situation sécuritaire au centre du pays et particulièrement en pays Dogon était au centre des échanges.

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Etaient présents, le vice-président de Ginna Dogon, Hamidou Ongoïba, la présidente des femmes, Kadidiatou Guindo, et le président des jeunes de l’association, Baba Yalcouyé, entre autres personnalités.

Le président de Ginna Dogon, Mamadou Togo, s’est démarqué des actions de la milice Dan Amassagou, constituée, selon lui, d’éléments d’ethnies diverses et a invité la population à éviter les propos incendiaires, les incitations à la guerre et la stigmatisation de l’autre. « J’en veux à la société civile, à l’Etat qui ne joue pas son rôle régalien », a-t-il déclaré.

Pour ramener la paix dans le pays Dogon, le vice-président de Ginna Dogon, Hamidou Ongoïba, a proposé des actions d’urgence simultanées ; à savoir : l’instauration du dialogue intercommunautaire, les patrouilles incessantes des forces de sécurité maliennes dans la zone, la neutralisation des nids de groupes armés qui sont pour la plupart formés d’éléments allochtones, la sécurisation des foires hebdomadaires et l’octroi d’aides alimentaires et financières conséquentes aux victimes, entre autres.

E. S.

Le Focus du 4 février 2019

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