Ce dimanche 3 février vers 18 h, heure de paris, des Mirages de l’aviation française investie dans l’opération Barkhane en collaboration avec l’armée tchadienne sont intervenus pour stopper la progression d’une colonne de pick-up en provenance de la Libye.
C’est un communiqué de l’état-major français qui confirmera cette intervention le lendemain sans donner de bilan ni de localisation exacte de la frappe. Juste que, c’est un convoi d’une quarantaine de véhicules puissamment armés qui évitait soigneusement depuis deux jours tous les postes de contrôle. « Une infiltration profonde en territoire Tchadien, d’un groupe armé en provenance de Libye », a indiqué l’état-major français.
Cette intervention de la France est considérée comme « très grave et inacceptable » selon le porte-parole de l’union des forces de la résistance (UFR), Youssef Hamid qui parle de « tournant dangereux » pris par la France en intervenant militairement dans les « affaires internes » du Tchad. L’état-major informe qu’avant les frappes, plusieurs passages d’intimidation menés par les pilotes français sont restés sans succès jusqu’à l’emploi de frappes de précision. L’état-major français, dans son communiqué, a indiqué que « cette intervention, en réponse à la demande des autorités tchadiennes, a permis d’entraver cette progression hostile et de disperser la colonne. »