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FLASH – Ménaka : Le maire d’Anderanboukan tué…
Publié le jeudi 7 fevrier 2019  |  L’aube
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Alors qu’il se rendait tôt le lundi 4 février dernier, au camp de la MINUSMA à Ménaka où il devait prendre un vol, un convoi à bord duquel se trouvaient le maire d’Anderanboukane, Ahmed Hamad et d’autres personnalités a été la cible de tirs à l’arme automatique. Des tirs qui provenaient des militaires stationnés peu avant l’entrée du camp.

Le maire d’Anderanboukane, Ahmed Hamad est mort aussitôt. Deux autres membres de son convoi ont été grièvement blessés par balle. Il s’agit notamment de son frère Ould Ideye, conseiller aux autorités intérimaires et Yacine Ag Hamed Mossa, frère de l’actuel ministre du Commerce et de la Concurrence, Alhassane Ag Hamad Mossa. Un civil a également été touché par une balle perdue. Signalons que ladite délégation devait prendre le vol de 6 heures de la MINUSMA qui était en partance pour Bamako avec une escale à Gao. La mort du maire d’Anderanboukane est une grosse perte puisque Ahmed Hamad était très impliqué dans les efforts de sécurisation dans la mesure où il animait aussi de nombreuses rencontres intercommunautaires pour réconcilier les cœurs et les esprits dans cette zone.

G5-SAHEL: 3 opérations menées depuis le 15 janvier 2019

La force conjointe du G5-Sahel a mené trois opérations depuis le 15 janvier dernier, a annoncé, le dimanche dernier, son commandant, le général mauritanien Ould Sidi Hanana. « Nous avons mené trois opérations dans les différents fuseaux du Centre, de l’Ouest et de l’Est », a déclaré le général Ould Sidi Hanana, lors d’un conseil des ministres des pays membres du G5 sahel (Mali, Mauritanie, Tchad, Niger et Burkina Faso), en prélude à un sommet des chefs d’État, le mardi 5 février 2019. « Ces opérations (qui) ont commencé depuis le 15 janvier (…) se passent dans de bonnes conditions et elles vont se poursuivre par la suite », a-t-il indiqué.

Tout en regrettant les attaques qui ont continué en dehors de la zone d’action de la force conjointe, le général Hanana a souligné que « dans les fuseaux où la force a travaillé, il n’y a pas eu d’attaques terroristes». « Nous avons aujourd’hui un G5-Sahel qui est en train d’atteindre véritablement ses objectifs », s’est réjoui la présidente du conseil des ministres, Aïchatou Boulama Kane, la ministre du Plan du Niger. “Notre force conjointe est véritablement opérationnelle. Nous avons fait des avancées dans le cadre de la composante police, de la composante renseignements”, a-t-elle souligné.

Lancé en 2015, avec l’appui de la France, le G5 Sahel (Burkina, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad) qui a réactivé en 2017 son projet de force conjointe, tardait à lancer ses opérations et à mobiliser les 414 millions d’euros promis lors de la conférence internationale des donateurs de février 2018.

DDR AU CENTRE: Près de 5 000 combattants déjà enregistrés

Le processus de désarmement démobilisation et réinsertion (DDR) pour les groupes armés du centre a commencé. Plus de 5 mille combattants ont été enregistrés et plus de 800 armes de guerre récupérées, affirme Oumar Dicko coordinateur de ce processus. Mais selon lui, les enregistrements se poursuivent. Objectif : permettre à tous ceux qui détiennent les armes de façon illégale d’être insérés dans le DDR. Selon le coordinateur du DDR, c’est le camp de Soufroulaye à Mopti qui va abriter les combattants enregistrés pour ce processus. « Ceux-ci sont à ce jour près de 5 mille éléments identifiés», indique le coordinateur.

Aussi, poursuit-il, plus de huit cents armes de guerre, 2 000 fusils de chasse et armes traditionnelles, 2 000 grenades défensives et offensives, plusieurs munitions de calibres différents ont été récupéré à ceux qui voudraient se joindre au processus. Cependant, il prévient que le gouvernement prendra des dispositions contre ceux qui n’accepteraient pas de déposer les armes dans le cadre de ce processus. Enclenché depuis le 24 décembre dernier, le DDR du centre est un processus exceptionnel initié par le gouvernement suite à la montée des violences communautaires dans la région. Il vise à désarmer toutes les milices armées dans cette partie du pays.

KAYES: Visite de l’ambassadeur du Sénégal

L’ambassadeur du Sénégal au Mali, a bouclé, le mardi dernier, sa visite de 4 jours à Kayes. L’objectif de cette visite est de sensibiliser ses compatriotes pour mobiliser le financement d’un centre culturel et des logements sociaux. À Kouniakari, il est prévu l’ouverture d’un bureau de vote pour les élections.

KITA: Vaccination contre la rougeole

Quatorze mille enfants de 0 à 14 ans seront concernés dans cette localité. Une organisation du centre de santé de référence (CSREF) qui va durer une semaine.



SEGOU: Inauguration d’un Cscom

Les autorités administratives et politiques ont inauguré le mardi (5 février 2019 un CSCOM à Togoloba dans la région de Segou. Le coût de l’infrastructure s’élève à plus de 60 millions de FCFA, financée par Ançardine nationale. Cette infrastructure fait partie des 200 hectares de terres irrigables que le gouvernement a octroyées à l’association. Les villages de Togoloba, Togolocoura, Saboula, Moko, Manignè et Loutan sont tous bénéficiaires.

GAO (1): Don de l’ONU femmes

Les femmes de la case de la Paix ont reçu, le lundi 2 février 2019, la somme de cinq millions de francs CFA. Ce don de l’ONU-FEMMES permettra selon ses initiateurs de financer des activités génératrices de revenu pour ses membres. C’est une initiative de l’ONG GREFFA.



GAO (2): Une pirogue chavire

Une pinasse a chaviré à quelques kilomètres de Bamba. Le bilan est de 4 enfants morts. La cause du chavirement serait le vent. Les victimes étaient en provenance de la récolte du tabac.



BOUREM: Chasse au chacal

Dans cette partie du nord, les chacals s’attaquent aux petits ruminants. En trois semaines, plus de 65 chèvres ont été dévorés par ces fauves dans la localité. Des brigades de veilles ont été mises en place et trois chacals ont été abattus. La chasse se poursuit dans le gourma où sévit le mal.



TESSIT (1): Difficulté dans la vente du chameau

Le chameau est l’animal le moins vendu dans les foires de Tessit cette année. Selon les vendeurs, les acheteurs se font de plus en plus rares dans la commune. Cela s’explique par l’interdiction d’entrée de ces animaux par l’Algérie et la Mauritanie. Cette situation impacte négativement certains éleveurs de la commune de Tessit.

TESSIT(2): Manque de vaccin pour les animaux

Les éleveurs dans la commune qui pâturent dans la zone de TINATASSANE vers la frontière nigérienne manquent de vaccins pour leurs animaux. Ces animaux sont exposés à plusieurs maladies dont la fièvre aphteuse qui est la cause principale de la mort de plusieurs dizaines depuis la fin de l’hivernage. Les éleveurs lancent un SOS aux autorités et aux ONG pour une construction du parc de vaccination.

TESSIT (3): Pénurie d’eau

Les populations d’Inamamane soufrent de pénurie d’eau. L’unique pompe mise à disposition par l’UNICEF dans la localité est en panne depuis un mois. Des éleveurs parcourent 60 km pour abreuver leurs animaux. Ces populations sollicitent le concours des autorités pour un secours d’urgence.
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