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Agence de développement régional du District de Bamako : La 4è Session du conseil d’administration a planché sur la mobilité urbaine
Publié le jeudi 7 fevrier 2019  |  L’Essor
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L’État accorde environ 200 millions de Fcfa au budget de fonctionnement de la structure auxquels s’ajoute la contribution des collectivités, estimée à 300 millions de Fcfa


Le maire du District (en costume) hier à la 4è session de l’ADR-Bamako
Les administrateurs de l’Agence de développement régional du District de Bamako (ADR-Bamako) ont présenté et validé, hier dans la salle de délibération de la mairie centrale, le rapport annuel 2018, le plan d’action et le budget 2019, ainsi que le plan de recrutement du personnel. C’était lors de la 4è session ordinaire de leur conseil d’administration. La cérémonie d’ouverture était présidée par le maire du District de Bamako, Adama Sangaré, président du conseil d’administration, en présence du directeur général de l’ADR-Bamako, Mahamoudou Wadidié.
Dans son discours d’ouverture, Adama Sangaré a indiqué que les ADR du Mali sont une émanation des plus hautes autorités du Mali. Et d’ajouter que dans le cadre de la décentralisation, il fallait nécessairement doter les collectivités d’outils leur permettant d’assurer la maîtrise d’ouvrage pour booster davantage le développement. C’est dans ce sens que les différentes ADR ont été créées dans les Régions et dans le District de Bamako. « Après 3 années, on peut dire effectivement que le président de la République, l’initiateur de cette idée, ne s’est pas trompé car, le besoin était là, à notre niveau», a-t-il témoigné. «Nous avons senti depuis la création de l’ADR, le changement qualitatif déjà dans la conception, dans la recherche de financement, dans l’actualisation de nombreux dossiers que nous avions… », a-t-il révélé, avant d’affirmer que sa création est aussi l’amorce de la mise en œuvre de la seconde étape de la décentralisation, c’est-à-dire la régionalisation. Pour lui, la réussite des activités des agences dépend de l’accompagnement des maires en sollicitant leur assistance pour les outils de contrôle des infrastructures physiques. «Leur assistance dans ce domaine permettra à la collectivité de fournir des infrastructures de très bonne qualité, car, les populations ont, certes, besoin d’outils et d’investissements, mais, il faudrait nécessairement qu’ils soient de qualité», a insisté le maire du District de Bamako.
«Si nous arrivons à faire en sorte que le partenariat public et privé puisse effectivement accompagner l’ensemble de nos projets, c’est tant mieux. Le cas échéant, essayons de voir quel est le projet le plus structurant que nous avons dans une des collectivités et nous verrons dans quelle mesure, nous allons le réaliser, surtout que nous sommes très avancés dans le cadre de la réalisation du marché de Sabalibougou en Commune V», s’est félicité le PCA.
L’année 2019 sera mise à profit pour trouver des opportunités pour développer des échanges commerciaux dans les différentes communes et améliorer les recettes fiscales des collectivités. En outre, il ajoutera que les projets contrats plans État-région, malgré les difficultés rencontrées seront au cœur des préoccupations et beaucoup d’autres activités seront exécutées dans ce sens afin de faciliter la signature rapide des contrats plans État-Région-District de Bamako. Pour terminer, il a invité l’ADR à rester en contact avec les cellules techniques des collectivités pour la maîtrise d’ouvrage du projet intégré de gestion durable des déchets, dont une partie du financement est déjà assurée par la BOAD et dont le décaissement commencera, a-t-il assuré, dans le premier semestre de 2019.
Le directeur général de l’ADR a révélé que grâce à l’accompagnement de nos collectivités, l’Agence a pu réaliser quelques projets. «Aujourd’hui, nous avons des études qui permettent de créer des conditions pour que Bamako soit désengorgé», a annoncé M. Wadidié. L’ADR a pour ambition, entre autres, selon lui, de créer des services auprès des populations. A titre d’exemple, il a indiqué que si l’hôpital du Mali n’existait pas, tous les usagers allaient venir de l’autre côté de la rive. «Aujourd’hui, nous envisageons de créer des infrastructures de l’autre côté du fleuve (rive droite), faire en sorte que les populations puissent avoir des marchés, des hôpitaux, et des infrastructures comme la Gare de Sogoniko et le marché de Sabalibougou», a-t-il ajouté.
Sur la question de la mobilité, M. Wadidié a souhaité doter la ville de Bamako d’un système de transport performant. Il a, par ailleurs, souligné que l’ADR dispose d’un budget de fonctionnement que l’État lui accorde, soit 200 millions de Fcfa et la contribution des collectivités est estimée à 300 millions de Fcfa. «Nous pensons que si nous arrivons à avoir des partenaires pour nous accompagner, nous pourrons avoir des ressources propres qui peuvent aller même au-delà du milliard de Fcfa pour servir les populations de Bamako», a-t-il conclu.
Mohamed Z.
DIAWARA
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L’Essor N° 17187 du 17/5/2012

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