Le processus de Désarmement, de Démobilisation et DE Réintégration (DDR) des ex-combattants dans les rangs des FAMA, dans le cadre de la reforme du secteur de la sécurité, rentre désormais dans sa phase décisive.
A la primature, le mercredi 6 février dernier, le Ministre de la Cohésion Sociale, de la Paix et de la Réconciliation Nationale, Lassine Bouaré, a présidé les assises de la 2e session du Conseil National pour la réforme du secteur de sécurité.
Au Centre des échanges, la question d’intégration des ex-combattants des groupes armés.
Il s’agissait pour les membres du Conseil National pour la reforme du secteur de la sécurité, au cours de cette session, de faire l’examen du projet de décret fixant les critères d’intégration des ex-combattants des mouvements armées signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale issue du processus d’Alger dans les rangs des Forces armées et de sécurité du Mali.
A Mopti, le processus de Désarmement, de Démobilisation et de Réinsertion (DDR) se démarre bien. Déjà, 5000 combattants ont pu être enregistrés. Plus de 800 armes de guerre, 2 fusils de chasse et des armes traditionnelles et 2 grenades ont été récupérés, selon Oumar Dicko, Coordinateur du processus DDR.
Lancé à Gao, le 6 novembre 2018, le Désarmement, Démobilisation et réinsertion (DDR) des groupes armés dans la VIIe Région Administrative du Mali n’est toujours pas au point mort. En son temps, environ 1600 combattants affiliés à la CMA, à la Plateforme et aux autres mouvements armés étaient ciblés par le processus malgré quelques divergences entre les parties prenantes.
Pour la MINUSMA, les activités de DDR constituent un volet capital aussi bien pour la stabilisation immédiate du pays que pour son développement à plus long terme.
L’objectif de cette démarche de DDR, ajoute-t-on du côté de la MINUSMA, est de contribuer à la sécurité et à la stabilité dans un contexte d’après-guerre, de sorte que puissent commencer la reconstruction et le développement.