Sous l’impulsion du Commissaire principal de police Abdourahamane Alassane, le Commissariat de police du 5ème arrondissement continue sa grande croisade contre le banditisme. Ainsi, les éléments dudit commissariat viennent de mettre le grappin sur une bande de six étudiants. Dirigé par Ousmane Sissoko alias Fiti (21 ans), ce gang est spécialisé dans le braquage de motocyclistes.
Il nous revient que, dans la nuit du dimanche 27 janvier aux environs de 2 heures du matin, un citoyen s’est présenté au Commissariat de police du 5ème arrondissement afin d’informer les policiers qu’il venait d’apercevoir son braqueur dans un bar à Lafiabougou. Ce dernier a décrit aux policiers le scenario de son agression par Ousmane et sa bande, au cours de laquelle il a été dépossédé de sa moto Jakarta. C’était le jeudi 17 janvier, au niveau du Cimetière de Lafiabougou.
Immédiatement, quelques éléments ont été dépêchés pour aller le cueillir afin d’en savoir davantage sur cette affaire. Sur place, les limiers ont trouvé effectivement le présumé braqueur assis confortablement en train de déguster les quelques bouteilles qu’il avait commandées pour la circonstance.
Arrêté et conduit au commissariat, Ousmane Sissoko a reconnu sans ambages les faits à lui reprochés. Sentant l’étau se resserrer autour de lui suite à la témérité des policiers chargés de son interrogatoire, il n’a pas hésité à citer le nom de tous ses complices.
Ainsi, la Brigade de recherche a mis en branle son réseau pour retrouver tous ceux qui ont été cités par Ousmane Sissoko dit Fiti. Au bout de quelques heures, les enquêteurs ont pu mettre la main sur tous les complices de Fiti. Notons qu’ils ont été arrêtés en possession de deux pistolets automatiques (PA) de fabrication artisanale.
Soumis à plusieurs interrogatoires, les éléments de la bande ont déclaré avoir braqué un second motocycliste devant la Maternité de Hamdallaye. Et de préciser que les deux motos ont déjà été vendues sur le marché.
Les éléments de la bande sont tous des étudiants. Ce qui nous renvoie au débat sur la dépravation de nos mœurs surtout en milieu scolaire et universitaire couplée à la démission des parents. Notons que quatre parmi eux ont participé aux différentes opérations et quant aux deux autres, ils ont fourmi les armes qui ont servi à l’opération. Ils ont tous été présentés au Procureur de la République près du Tribunal de grande instance de la Commune IV pour répondre des faits à eux reprochés.