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En visite en Allemagne, IBK appelle à l’industrialisation du Mali
Publié le samedi 9 fevrier 2019  |  afrique-sur7.fr
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© aBamako.com par A.S
Lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita
Bamako, le 11 juin 2015, le CICB a abrité la cérémonie de lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita, c`était sous la Haute présidence de SEM, Ibrahim Boubacar KEITA
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Le chef de l’Etat malien, Ibrahim Boubacar Keita (IBK), en visite officielle de 3 jours en Allemagne depuis jeudi à appelé à "l’industrialisation du Mali", qui selon lui va "générer de l’emploi à la jeunesse et atténuer les poches de misère d’où vient le terrorisme".

Le Mali toujours transforme 2% de la production de son coton, selon IBK



"Nous sommes aujourd’hui premier pays producteur de coton au Sud du Sahara (avec 725.000 tonnes de production annuelle), mais seulement 2% de cette production sont transformé au Mali", a rappelé IBK, estimant qu’il "faut des schémas d’industrialisations pour transformer les produits de base", dans une interview accordée à DW, une télévision allemande.

Pour le chef de l’Etat malien, cette industrialisation, va "générer des opportunités d’emploi à la jeunesse qui représentent une poche de misère dans laquelle nait les groupes de terroriste et de rébellion".

Une insécurité déclenchée au Mali depuis le coup d’Etat de 2012 et l’occupation de la moitié nord du pays qui, avec le temps à pris un autre visage selon le président IBK.

Les conflits intercommunautaires qui secouent le Centre-Nord du pays sont "ces phénomènes nouveaux au Mali, qui constituent le nouveau masque pour les terroristes, contre lesquels le gouvernement malien n’est pas inactif".

Pour IBK, "le terrorisme contre lequel se battent les pays du G5 Sahel, dont le Mali est une mission universelle et permanente, qui doit être la préoccupation de tous".

Déplorant la lenteur des ressources financières promises, le président malien a rappelé que le Sahel est "une digue de protection pour le monde entier (et) que si elle venait à se rompre, les conséquences seraient désastreuses pour l’Europe qui est en face".

Rien à reprocher au FCFA …

Intervenant sur le débat autour du Franc de la communauté financière africaine (FCFA), IBK a estimé que "pour le moment, l'arrimage de son pays avec cette monnaie lui donne des possibilités à l'international et le met à l’abri de plusieurs tractations, dont les fluctuations des prix", mais n’a pas caché sa position d’être pour "la souveraineté monétaire" des pays de la région réunis au sein de l’Union économique et monétaire Ouest africaine (UEMOA), prônée par ses pairs.


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