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Le PM parle de l’imam : « Nous avons à faire à des acteurs hybrides »
Publié le lundi 11 fevrier 2019  |  L’Indicateur Renouveau
2ème
© aBamako.com par A S
2ème Congrès ordinaire du partir ASMA - CFP
Le Palais de la culture a abrité, le 29 Décembre 2018, le 2ème Congrès ordinaire du partir ASMA - CFP. Photo: Soumeylou Boubèye Maiga
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Le Premier ministre, Soumeylou Boubèye Maïga a qualifié, le dimanche 10 février 2019, l’acte du président du Haut conseil islamique de théâtre. Il considère désormais Mahmoud Dicko comme un adversaire politique.
Le vendredi 8 février, le président du Haut conseil islamique a renvoyé au Premier ministre, les 50 millions de FCFA qu’il avait reçus dans le cadre l’organisation d’une journée de prières pour la paix au Mali. L’imam avait fait filmer la somme en liquidité avant de commenter qu’il n’en pas besoin. Les images ont enflammé les réseaux sociaux au point que le gouvernement a vite fait un communiqué à la chaîne nationale le même jour ensuite, un point de presse du porte-parole le samedi.
Au moment où le stade du 26 mars vibrait hier, avec plus de 50 milles fidèles musulmans, le Premier ministre était aussi face aux partis politiques de la majorité à Missabougou. Soumeylou Boubèye Maïga en a profité pour livrer sa motivation à soutenir le Haut conseil dans l’organisation de sa journée de prières et de bénédictions.
« Quand l’Etat a été informé que le Haut Conseil voulait organiser une prière pour la paix et la réconciliation, nous avons fait ce qu’il fallait faire. Quand nous avons appris que ce n’était pas une initiative unitaire, tout en maintenant le principe de l’appui, nous avons réduit le niveau de l’appui parce que même si c’est des citoyens on les appuie », a souligné le Premier ministre. « Comme vous tous, j’ai vu la théâtralisation assez visible par rapport à l’appui que le gouvernement s’est fait le devoir d’apporter à l’organisation d’une prière destinée normalement à appeler à la paix et à la réconciliation. Franchement, on n’avait vu rien de fondamentalement bizarre », s’est-il désolé.
Guerre ouverte
« Nous sommes dans une démocratie où le jeu se mène. Mais, il se mène quelque fois de façon malicieuse et maligne. Il y a des gens chaque fois qu’ils ont vaincus sur un théâtre, il change de théâtre et mène toujours avec le même objectif », a dénoncé le chef de l’exécutif.
Le Premier ministre ne s’est pas arrêté là avec ses attaques contre l’imam. Suivant ses dires, Dicko est un adversaire politique qui s’est dressé contre la réélection du président de la République.
« Nous avons à faire à des acteurs hybrides qui poursuivent le même objectif sous différentes facettes, mais c’est le même objectif politique. Nous nous devons rester extrêmement vigilants par rapport à ça. Si nos adversaires étaient aussi forts, nous ne serions pas ici. Tout ceux qui s’agitent sont des gens qui ont voté et fait voter contre nous. Ils continuent d’agir contre nous et pensent trouver des interstices sur les passages pour nous déstabiliser. Mais nous ferons face », a promis Soumeylou Boubèye Maïga.
Maliki Diallo
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