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Gao : Affrontements entre groupes armés
Publié le lundi 11 fevrier 2019  |  L’aube
MNLA
© Autre presse par DR
MNLA (Mouvement National pour la Libération de l`Azawad)
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La ville de Gao était sous haute tension, le mercredi 6 février dernier. Pour cause, des éléments de deux mouvements de la Plateforme, à savoir le Gatia et la Cmfpr I se sont affrontés pendant une bonne partie de la journée.

Les combats ont débuté vers 13 heures à l’arrivée d’une délégation du Gatia soupçonnée de détenir du bétail volé. Le bilan de ces affrontements serait de 5 personnes tuées parmi lesquels 4 combattants de la Cmfpr I et 1 du Gatia. Le bilan pourrait même s’alourdir puisque l’on déplore de nombreux blessés dont certains dans un état grave. Le véhicule qui a servi au transport du bétail et des combattants du Gatia a été retrouvé dans le domicile d’une grande personnalité de la tribu Imghad. Il était criblé de balle. Par ailleurs, des manifestants ont aussi pris d’assaut la devanture de l’hôpital de Gao où se trouvaient des blessés.



G5-Sahel :

Pour plus de coopération entre le G5 Sahel et les Nations-Unies

Les chefs d’Etat du G5-Sahel réunis pour un sommet, la semaine dernière à Ouagadougou, ont réaffirmé leur “préoccupation” face aux attaques djihadistes et redemandé un effort, notamment financier, des Nations-Unies, lors de leur déclaration finale. “Les chefs d’État plaident en faveur d’une coopération plus étroite entre le G5-Sahel et les Nations-Unies et réitèrent “leur demande de placement de la force conjointe du G5-Sahel sous le chapitre 7 de la charte des Nations-Unies”. Le chapitre 7 autorise le recours à la force mais prévoit aussi des mesures si un “État se trouve en présence de difficultés économiques particulières”, alors que les cinq pays membres du G5 (Burkina, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad) font partie des plus pauvres au monde. Dans leur communiqué, les chefs d’Etat soulignent que la force militaire ne peut être la solution unique face à la menace djihadiste, et “appellent la communauté internationale” à “soutenir les efforts du G5 Sahel” dans “la sécurisation”, mais aussi “le développement de son espace”. Les chefs d’Etat se sont également montré inquiets “face à la recrudescence des conflits intercommunautaires dans certains pays”. Les Peulhs sont ainsi souvent accusés par des communautés locales d’être les complices des groupes djihadistes. Ces tensions, sur fonds de difficultés économiques, ont fait des dizaines de morts, au Mali et au Burkina notamment.



Attaques au centre :

Les engins explosifs font de nombreuses…

L’explosion d’un véhicule de forains a fait trois morts et 12 blessés, le mardi dernier à Dagana, dans la Commune du Haïré (cercle de Douentza). Selon des sources locales, le minibus, revenait de la foire de Hombori quand il a sauté sur un engin explosif improvisé. Ces deux dernières années, les explosions de mine sont de plus en plus fréquentes au Centre du pays et ce sont les civils les principales cibles. Les mines artisanales sont devenues l’arme farouche des groupes terroristes pour ralentir l’activité économique selon certains observateurs. Le cercle de Douentza paye le plus lourd tribut des engins explosifs improvisés. La dernière explosion remonte à mardi 05 février 2019 où un véhicule de forains en partance pour Boni a sauté sur une mine. Le bilan provisoire fait état de 3 morts et une douzaine de blessés dont 5 dans un état grave. Le Centre du pays a précédemment enregistré des cas similaires où des civils ont été la cible des engins explosifs improvisés. Le 25 janvier 2018, un véhicule des forains prêt pour la foire de Boni avait sauté sur une mine : 28 maliens et Burkinabés y ont péri. Quelques semaines plus tard en février, un autre muni-bus de forains a heurté un engin explosif à Dallah. Cette explosion avait fait 6 morts et 16 blessés.

Pour certains spécialistes des questions sécuritaires, les terroristes adoptent une nouvelle « stratégie de guerre » au Centre. En plus des attaques asymétriques, ils tentent à tout prix d’asphyxier l’économie locale en installant la « psychose » au sein de la population notamment chez les forains, explique Boubacar Bocoum analyste politologue.



DDR au centre :

5000 combattants participent au processus

5000 combattants, dont des djihadistes présumés, se sont inscrits dans le processus de désarmement lancé dans le Centre du pays, où les violences intercommunautaires ont fait plus de 500 morts depuis début 2018, selon de source officielle. A la date butoir du 31 janvier fixée par le Premier ministre, Soumeylou Boubeye Maïga, « 5000 combattants ont été enregistrés comme détenant des armes de guerre, dont 600 ont déjà déposé une arme », a déclaré le président de la Commission nationale Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR), Zahabi Ould Sidy Mohamed. “Parmi eux, il y a d’anciens djihadistes et des miliciens de groupes armés”, a-t-il ajouté, en précisant que parmi les armes déclarées figurent des “armes de guerre” et des “grenades”. Dans la mesure où les affrontements intercommunautaires impliquent régulièrement des groupes de chasseurs traditionnels, “nous allons aussi récupérer les fusils de chasse”, a expliqué Zahabi Ould Sidy Mohamed.

Au cours des deux prochaines semaines, ces 5000 hommes seront cantonnés dans le Centre du pays, afin de “déterminer le corps (de l’Etat, y compris les forces armées et de sécurité) dans lequel ils pourraient être mutés”, selon le président de la Commission DDR.



Mopti :

Rencontre sur les conflits intercommunautaires

Le système des Nations-Unies et la Coordination régionale du programme sur la sécurisation intégrée des régions du centre (PSIRC) se sont rencontrés, le jeudi 7 février dernier, à Mopti. L’objectif vise à faire le point sur la mise en œuvre du programme et la situation des conflits intercommunautaire. Selon le gouverneur de la région, il y a eu des avancées, mais des difficultés demeurent. Notamment la mise à disposition au niveau local du budget d’exécution des plans d’action.



Menaka :

Le projet de lutte contre les VGB continue

La phase 6 du projet intitulé “Appui intégré à la réintégration des populations vulnérables touchées par les conflits armés dans les régions de Menaka et Kidal” a été lancée, le mercredi dernier, à Menaka. Il intervient dans le domaine de la lutte contre les VBG, promouvoir la relance Économique, la protection des droits humains. Dans la région de Menaka, il couvrira les communes de Menaka, Anderamboukane et Inekar.



Ansongo :

Approvisionnement de la banque de céréales

La banque de céréales d’Ansongo est approvisionnée par la Coordination des femmes (Cofem). Elle paie actuellement le haricot, le riz, dans les foires et les revendent pendant la période de soudure avec intérêt. Cette banque des céréales des femmes d’Ansongo fonctionne depuis trois ans. En plus de la banque de céréales, d’autres activités comme la teinture se font dans le Centre des femmes.



Ansongo :

Hausse d’aliments de première nécessité

Certains aliments de première nécessité ont connu une augmentation, le jeudi 7 février 2019, à la foire hebdomadaire d’Ansongo. Le kilogramme du riz vendu à 300 franc CFA est passé à 325. La patate qui était accessible à 175 F CFA est actuellement à 200 F CFA. Par contre les prix des légumes sont restés intactes. Selon les commerçants, cette hausse de prix s’explique par la fin de la récolte, mais aussi la forte demande des demandeurs venus de Ménaka et du Niger.



Kayes :

Arrestation d’un suspect

Un suspect armé d’une machette a été arrêté, le mercredi 6 février 2019, dans une mosquée au quartier Liberté aux environs de 20h. Il a été démasqué au moment où il a voulu se déchausser quand la machette est tombée. Arrêté et conduit au Commissariat du premier arrondissement, il a été entendu par le Procureur. Le même jour, une étudiante a été arrêtée au quartier Lafiabougou par le Commissariat du premier arrondissement. Elle était en possession de 40 briques de chanvre indien.



Santé :

Les cigarettes plus nocives en Afrique

L’ONG Public Eye vient d’épingler les pratiques des industriels suisses du tabac. Selon les résultats de l’enquête réalisée par la journaliste d’investigation indépendante, Marie Maurisse, les cigarettiers ne produisent pas le même type de cigarettes suivant que celles-ci sont destinées au marché européen ou africain : celles qui ont vocation à être consommées en Afrique affichent des taux de nicotine deux fois plus élevés que les normes européennes.

Ce choix des industriels suisses obéit évidemment à des considérations commerciales, rappelle l’ONG. Alors que 80% des fumeurs vivent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) estime à 77 millions le nombre de fumeurs en Afrique. Et ce chiffre est voué à grossir. L’OMS prévoit que d’ici à 2025 ces chiffres augmenteront de près de 40% par rapport à 2010, soit la plus forte augmentation à l’échelle mondiale.

La Rédaction
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