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Secteur bancaire au Mali : La 14ème banque s’appelle UBA-Mali
Publié le lundi 11 fevrier 2019  |  Le Sursaut
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Présidé par le maire du district de Bamako, Adama Sangaré, le conseil d’administration de l’Agence de Développement Régional de Bamako ( ADR), a tenu dans la salle de délibération de la mairie du district, sa 4ème session ordinaire. C’était le mercredi 6 février en présence du directeur général de l’ADR, Mahamoudou Wadidié.



Examen et adoption du rapport d’activités 2018, du plan d’actions 2019, du plan de recrutement et du projet de budget 2019. Ce sont entre autres, points inscrits à l’ordre du jour de ce Conseil d’administration.



En prenant la parole, le PCA Adama Sangaré, dira que les Agences de Développement Régional sont une émanation des plus hautes autorités du Mali. Elle se justifie, évoque le maire du district, par la nécessité de doter les collectivités d’outils dans le cadre de la décentralisation leur permettant d’assurer la maitrise d’ouvrage pour booster davantage le développement. « C’est pour cette raison que les ADR ont été créées dans les différentes régions du Mali et du district de Bamako » a-t-il déclaré.

Selon lui, trois ans après la mise en place des agences de développement régional, force est de reconnaitre que l’initiateur, en l’occurrence le président IBK, ne s’est pas du tout trompé tant le besoin se faisait sentir.

De façon objective, M. Sangaré a affirmé que la création de l’ADR à apporter un changement qualitatif dans la conception, la recherche de financement et l’actualisation de nombreux dossiers des collectivités. « Des chantiers de développement dans le cadre de certaines routes ont été lancés dans les communes II et V » a-t-il indiqué en termes de résultats encourageants.

Aussi dans son intervention, le PCA a largement remercié l’ensemble des collectivités membres de l’ADR pour leur remarquable contribution dans le cadre de la mise en œuvre des activités durant 2018. Cependant, il a invité ces dernières à s’acquitter de leurs cotisations. Car, dit-il, sans les ressources financières les projets élaborés ne pourront jamais avoir de début d’exécution.



Après avoir indiqué que la création des ADR est aussi l’amorce de la mise en œuvre de la seconde étape de la régionalisation, le maire du district dira que la réussite des activités de l’Agence de Développement Régional, dépend de l’accompagnement des maires pour des études de contrôle des infrastructures physiques. « Leur assistance dans ce domaine permettra à la collectivité de fournir des infrastructures de très bonne qualité » a-t-il indiqué.

Selon lui, les Agences de Développement Régional constituent des sources d’informations capitales permettant aux collectivités de prendre de bonnes décisions pour une prise en charge des préoccupations des populations.

Parlant de la programmation des activités de l’ADR, il a souligné que l’année 2019 sera marquée par le démarrage des études de faisabilité de ‘’Bamako Dogo ‘’. Selon lui, ce projet est une opportunité de développer des échanges commerciaux au niveau des différentes communes, rapprocher les consommateurs et d’améliorer les recettes fiscales des collectivités.

En marge de l’ouverture officielle du conseil d’administration, le directeur général de l’Agence régionale, s’est adressé à la presse.



« Aujourd’hui, nous envisageons de créer des conditions pour que Bamako, soit désengorgé » a déclaré le DG Wadidié.

Selon lui, l’un des projets phares également de l’ADR qui est en phase d’étude de faisabilité est la dotation de Bamako en système performant de transport.

Parlant de budget, il dira que l’ADR aujourd’hui a un budget de fonctionnement accordé qui tourne autour de 200 millions. De même, souligne-t-il, les collectivités ont décidé d’apporter des contributions qui sont à peu près à l’ordre de 300 millions de FCFA.

Par Moïse Keïta
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