Le réseau d’Ong d’appui au processus électoral (APEM) a organisé samedi au CICB une conférence publique sur le thème « la loi électorale et ses composantes essentielles et le fichier bio métrique ». Une centaine de participants venus des structures impliquées dans l’organisation des élections, de la société civile et des partis politiques ont pris par à la conférence organisée en collaboration avec la Fondation Friedrich Ebert. Étaient également invités les membres et les représentants des associations et des mouvements de jeunesse, des communicateurs traditionnels et de la presse, des représentants des structures membres du réseau APEM et du Cadre des femmes des partis et des regroupements de partis politiques.
Il s’agissait pour le réseau APEM d’aider à vulgariser la loi n°2013-017 du 21 mai 2013, portant Loi électorale 2013 et de contribuer efficacement à atténuer les risques de violences liées au processus électoral tout en assurant la pleine participation des populations déplacées du nord et les réfugiés. Le réseau veut influer pour créer un environnement favorable à l’organisation d’élections générales apaisées. Pour atteindre ces objectifs, le Réseau APEM privilégie l’andragogie (éducation des adultes), à travers une présentation sur le thème, suivie de débats en plénière lors des conférences publiques. Les outils d’information et de sensibilisation seront conçus et produits à l’intention des citoyennes et citoyens.
Dans les communications et dans les débats, il a été longuement question du processus démocratique, de ses faiblesses et des moyens de les corriger.
Le réseau se propose aujourd’hui d’informer et sensibiliser les populations et surtout les leaders politiques, d’opinions et les autorités traditionnelles, pour une véritable appropriation de la loi électorale du 21 mai 2013, portant loi électorale 2013 sur la base de laquelle seront organisés les prochains scrutins. Ce qui va Contribuer efficacement à atténuer les risques de violences liées au processus électoral tout en assurant la pleine participation des populations déplacées du nord et les réfugiés.
Cette conférence publique sur les grands axes de la loi électorale a été conduite par un panel d’experts constitutionnalistes et en élection. L’accent sera mis sur les axes majeurs de la Loi électorale, l’atténuation des risques de violences et du rehaussement du taux de retrait et de distribution des cartes d’électeur, la participation des personnes déplacées et réfugiés, la maîtrise du vote utile et la mobilisation pour un vote massif lors des différents scrutins.
Dans son intervention, la secrétaire exécutive du réseau APEM, Mme Koné Djénéba Diarra a soutenu que « le plus souvent, pendant les échéances électorales, l’environnement politique se caractérise par l’absence d’un cadre de dialogues et de débats politiques, de mobilisation sociale et de mécanisme de prévention de conflits électoraux. Il arrive aussi qu’il se caractérise par la corruption et la fraude électorale ». C’est pourquoi, le Réseau APEM développe la présente initiative de vulgarisation de la Loi électorale dans le District de Bamako permettant ainsi l’information du plus grand nombre sur les règles régissant les élections.
« Ce faisant, explique la secrétaire exécutive du réseau APEM, nous visons, à créer un environnement favorable à l’organisation d’élections générales apaisées à travers la mise à disposition des populations d’informations adéquates sur le processus électoral. En outre, le projet contribuera à améliorer le taux de participation des populations au vote, car l’indifférence et l’immobilisme des citoyens pendant les élections constituent une menace grave contre la démocratie ».
Il faut aussi, poursuit-elle, accroître et renforcer la confiance de l’ensemble des acteurs de la classe politique à la crédibilité du processus électoral.
Mme Diarra a également annoncé le lancement de la campagne de mobilisation sociale intitulée « AN KA BO ! AN KA WOTE !» (Sortons et votons !)