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S’estimant «laissés pour compte», ils dénoncent le syndicat et invitent IBK et le PM à revoir leur copie
Publié le mardi 12 fevrier 2019  |  La Sentinelle
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Ils dénoncent pour la plupart, l’attitude du syndicat ministère des affaires étrangères pour n’avoir la moindre considération pour le personnel non-diplomatique pourtant indispensable dans les représentations étrangères (Ambassades et Consulats) du Mali. Pas seulement le syndicat !

Suite à notre article «Mouvement d’humeur dans les représentations diplomatiques du Mali… Le personnel lève le ton» («La Sentinelle N° 451 du lundi 04 Février 2019 – lire Encadré), de nombreuses réactions, pour la plupart émanant de membres du personnel concerné, nous sont parvenues. Bien entendu, tous les intervenants ont réclamé l’anonymat, du moins, pour l’instant.

Ils dénoncent l’attitude du syndicat du ministère des affaires étrangères pour n’avoir la moindre considération pour ce personnel non-diplomatique pourtant indispensable dans les représentations étrangères (Ambassades et Consulats) du Mali. «Nous sommes laissés pour compte» disent-ils.

Certains, très remontés contre le syndicat lancent un ultimatum en vue de la relecture des textes afférents à leur statut.

Et le premier Diplomate du pays, à savoir, IBK lui-même n’est pas épargné ; «Que le Président de la république de consacrer au moins 30 minutes au personnel local lors de ses déplacements à l’étranger afin de s’enquérir des nouvelles de ces hommes et femmes», suggèrent-ils.

Et dans le cadre de sa politique de réduction des charges de l’Etat, ils invitent le Premier Ministre à revoir les critères de nomination. A titre illustratif, « la nomination de diplomates avec une famille nombreuse de plus de dix personnes coûtent excessivement au Budget public.

Aussi, ledit personnel sollicite des stages de formations et de mise à niveau pour plus de performance et d’efficacité au profit des usagers maliens.

Et si la situation n’évolue pas d’ici la fin de l’année 2019, ils envisagent d’abord de créer leur propre syndicat en vue de prendre leur destin en main. Et à l’avenir, ils n’excluent pas des démarches auprès des juridictions compétentes des pays d’accueil respectifs.

B.S. Diarra
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