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Meeting du HCI, des Jeunes Musulmans et des Patriotes : Limogeage du PM ou contraindre IBK au départ de Koulouba !!!
Publié le mardi 12 fevrier 2019  |  Mali Demain
Meeting
© aBamako.com par A S
Meeting du Haut Conseil Islamique du Mali
Bamako, le 10 février 2019 60.000 personnes se sont réunies dimanche dans le plus grand stade de Bamako
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Tels sont les messages du guide spirituel de Nioro du Sahel, Chérif Bouyé et le président du Haut Conseil Islamique, Mahmoud Dicko dans un stade du 26 mars archicomble, voire débordant jusqu’à ses alentours de monde. C‘était dimanche dernier à Yirimadio. Une première depuis le début du second quinquennat du locataire de Koulouba.

Ayant pris d’assaut ce grand stade de la capitale, depuis samedi après -midi, venus de l’Intérieur comme de l’Extérieur au pays, des milliers de fidèles se sont convergés dans la discipline, le stade du 26 ma rs de Yirimadio pour écouter les guides spirituels les plus célèbres au Mali, Chérif de Nioro, Bouyé Haïdara et Mahmoud Dicko, président du HCIM.

Dans un stade de Yirimadio plein à craquer, que le chargé des Affaires Religieuses du HCIM, l’Imam Mohamed Traoré, s’est adressé aux fidèles très attentifs.

Après avoir imploré le tout puissant et son prophète Mohamed PSL, l’orateur, a fustigé l’embrasement du Centre du Mali avec son corolaire de morts, de blessés, de déplacés face à un régime qui a montré ses limites pour arrêter l’hécatombe et pire en présence des forces de la MINUSMA, de Barkhane et du G5 Sahel. Très éloquent, l’imam, a aussi dépeint le tableau sombre de la cherté de la vie, de la corruption, des détournements de deniers publics pendant qu’au Centre nos compatriotes (Peulhs, Dogons, Bozos, Bambaras) sont tués, un racisme d’Etat qui ne dit pas son nom puisque des communautés vivants depuis des siècles ensemble, sont opposées à s’entre-tuer.

« C’est notre devoir en tant qu’hommes religieux, qui font les baptêmes, les mariages, les décès, se prononcent, soient consulter, associer dans la gestion d’Etat. Pour nous, après toutes les tentatives de nos politiques à la résolution de cette crise, qui se sont soldées par des échecs, implorer dieu et son prophète Mohamed (PSL) par nos prières, cela malgré le déploiement des FAMAS, de la CEDEAO, de la MINUSMA, de Barkhane, du G5 Sahel, la signature de l’accord d’Alger , n’ont pas suffi à arrêter la violence et son corolaire de morts, de biens emportés », a dit Mohamed Traoré. Et l’orateur d’enfoncer le clou, en précisant que « tout a été mis en œuvre pour que nous ne parlons pas de Kidal. Donc pour nous au HCIM ; la solution, c’est faire des prières, revenir vers dieu, l’implorer », a poursuivi le chargé des Affaires Religieuses du HCIM.

C’est fort de la situation gravissime du Mali que le HCIM a fait des propositions en douze points, égrenées par Mohamed Traoré, visiblement choqué, voire révolté tout comme ses camarades du HCIM.

Selon ce prêcheur, ce qui se passe dans le pays, n’est autre que la colère divine, voire sa sanction contre le peuple qui s’est détourné de lui. « Nous vivons un châtiment divin, qu’il faut éviter à tout prix ; trop de péchés engendrés qui ont créé cette crise ; l’absence d’éducation digne de ce nom qui tient compte de nos valeurs sociétales, nos US et Coutumes face à des gouvernants qui ont démissionné, ayant montré toutes leurs limites à nous diriger ; vente d’alcool, de drogue, de tabac chicha, qui engendrent des crimes odieux, abominables ; exigeons du régime pour se faire, de prendre des dispositions idoines pour protéger les populations puisque payons des impôts et taxes pour cela ».

Assassinats répétitifs

L’imam Traoré a dénoncé les attentats et autres assassinats répétitifs. « Tout dirigeant, voire tout Président qui trahi son peuple, a sa place en enfer : », a-t-il martelé. Le HCIM par la voix de l’imam Traoré, exige que le mérite soit récompensé ; lutter efficacement contre les détournements de deniers publics, la corruption avérée comme si c’était devenu un mode de gouverner au Mali !

Application de la peine de mort !

Parlant du Centre du pays, l’imam Mohamed Traoré, rappelant les conflits intercommunautaires inexplicables opposant les Peulhs aux dogons, les Bozos, les Bambaras, qu’il a qualifié de racisme pendant qu’à Bamako, ça fête, ça dense, à la télévision, on se recrée comme si de rien n’était. « Ce genre de comportement ne rime pas avec nos valeurs sociétales », a rappelé l’imamTraoré, tout furieux.

C’est fort de ce tableau sombre brossé par l’imam, qu’il a martelé l’application de la peine de mort dans un stade en délire appréciant cette position. L’orateur a fustigé les autorités qui signent des engagements internationaux tels que les Droits de l’Homme qui dit-il « protègent les assassinats » et non les citoyens.
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