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Meeting du HCI: Haro sur l’homosexualité !
Publié le mardi 12 fevrier 2019  |  Mali Demain
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© aBamako.com par A S
Meeting du Haut Conseil Islamique du Mali
Bamako, le 10 février 2019 60.000 personnes se sont réunies dimanche dans le plus grand stade de Bamako
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L’occasion était propice de dénoncer ce fléau qui a pris des propensions inquiétantes malmenant nos valeurs sociétales au vu et au su des autorités qui ont commis la maladresse de tenter d’introduire dans l’enseignement fondamental. « Les autorités ont certes arrêté le projet, nous voulons qu’une loi soit instituée pour la punir vigoureusement puisque criminel: », a dit l’imam Traoré vivement applaudi par la foule qui a bien apprécié cette position du HCIM.

Insistant sur la crise que vit le pays, l’imam Traoré a dit que sa solution ne saurait être que politique qui, a d’ailleurs montré toutes ses limites tant qu’eux, les religieux, singulièrement les musulmans qui représentent 98% de la population, ne sont pas associés. L’apaisement du Mali ne saurai être une réalité, tant que nous ne sommes pas impliqués en vue d’emmener une vraie cohésion sociale», a martelé le chargé des Affaires religieuses du HCIM.

Les réseaux sociaux

Parlant du phénomène des réseaux sociaux qui fait des ravages au sein de la société et qui est en passe de tuer notre métier de journaliste, l’imam Traoré a été on ne peut plus clair : « Les autorités doivent mettre fin par ce que cela fait trop de dégâts, inadmissibles dans un pays comme le nôtre ! ».

Les religieux et la gestion politique

Sur ce plan, c’est un Mohamed Traoré, inspiré et révolté qui dénonce : « Ceux qui disent que nous ne devons pas participer à la gestion du pays, se trompent puisque nous représentons 98% de la population, aussi, avons été trop abusé par nos politiques ces dernières décennies», Une manière de dire trop, c’est trop !

Non au Diktat des mécréants !

« Nous n’accepterons plus d’être mis de côté dans la gestion politique de l‘Etat. Nous refusons le Diktat des mécréants puisqu’étant des hommes du savoir, maliens tout court de surcroit!», a précisé l’orateur.

Enfin, l’imam Traoré a rappelé que la feuille de route du HCIM demeure la fin des assassinats, la vente abusive d’alcool, de drogue, de stupéfiants et un retour des citoyens vers dieu. Son intervention lui a valu une ovation par des milliers de fidèles tant à l’Intérieur du stade qu’à l’extérieur puisque l’évènement était retransmis en direct par nos confrères des radios « Niètaa », « Dambé », islamiques pour ne citer que ceux-ci.

Le porte-parole de la jeunesse : Appel à l’unité de la jeunesse

Lejeune loup, la coqueluche montante, le prêcheur Aboubacar Doucouré, tout de blanc vêtu, s’est adressé aux milliers de jeunes qui ont envahi les gradins du stade. Tout en débutant son intervention par galvaniser la foule, s’est appesanti sur : « Notre force, c’est notre unité », longuement répété. Il a rappelé le complot dont sont victimes les jeunes du Mali et singulièrement musulmans puisque s’adonnant à l’alcool, aux stupéfiants et autres produits qui les empêchent d’étudier, de travailler. « Nous devons changer de comportement car, nous constituons la relève, la colonne vertébrale du pays, de la religion. Réveillons-nous et évitons les bars, l’alcool, la drogue ! », a-t-il conseillé.

Union sacrée

« Maintenant devrait être l’union sacrée pour sauver notre patrie en danger. C’est pour cela que nous avons créé la Plateforme des Jeunes Musulmans et des Patriotes du Mali. Vous pouvez venir vous inscrire au siège du HCIM car, le seul défi qui demeure est de protéger notre religion et notre pays», a dit Aboubacar Doucouré. Il a beaucoup insisté sur l’union des jeunes pour casser les tentatives de division en cours de leurs dirigeants qui sont vilipendés, trainés dans la boue à tout bout de champ.

Quant à la porte-parole des femmes, Mme Kadidia, non moins présidente de l’Union Nationale des Femmes Musulmanes du Mali (UNAFEM), elle insisté sur leur rôle en tant que mère dans la vie de la nation. Elle a aussi, déploré les assassinats de civils et de militaires puisqu’ayant causé et cause encore, trop d’orphelins et de veuves.

Union de tous les fils du pays

Nous voulons l’union de tous les fils du pays pour sortir de cette crise qui n’a que trop durée car, il y a trop d’orphelins, de veuves dans le pays », a dit la présidente. En tant que leader, femme, mère, elle a fustigé l’abus d’alcool, de drogue dans le pays. Parlant de l’éducation, la présidente a félicité le HCIM pour son combat qui a permis l’abandon du projet et s’est arrangé derrière pour exiger une loi devant punir l’homosexualité, son interdiction au Mali. « le HCIM a bien son rôle car le Mali demeure notre seul héritage et les maliens sont fatigués, inquiets de cette crise», a rappelé Mme Kadidia.

Le Chérif empêché, réitère toujours son opposition au régime

De l’avis de son porte-parole, l’imam Abou Sanogo, qui a transmis les salutations de MOHAMED OULD CHECIKNAH HAIDARA a dit Bouyé aux fidèles puisqu’empêché pour raison de santé et de son âge, a rappelé ses propos, les mêmes que le Chérif de Nioro du Sahel nous a accordée au cours d’une interview exclusive, sa volonté de combattre le régime IBK tant qu’il ne tient pas compte des cris du cœur des maliens face à sa gestion désastreuse du mali de 2013 à ce jour.

Rupture de tout contact avec IBK huit mois avant la présidentielle…

« Bouyé dans sa prêche du vendredi dernier, a rappelé que huit mois avant la présidentielle, qu’il avait coupé tout contact avec IBK qui n’a jamais honoré ses engagements vis-à-vis du peuple malien. C’est pour cela moi et mes disciples avions décidé de le combattre », a dit l’imam Abou Sanogo.

Avec SBM, le pays est divisé, va très mal…

Parlant du PM SBM, l’orateur a rappelé que le Chérif avait mis en garde le Chef de l’Etat « de ne pas le nommer aux postes de Ministre des Affaires Etrangères, de l’Administration Territoriale, des Finances et à la Primature, c’est le contraire qu’IBK a fait. La conséquence c’est que le pays est divisé, il va très mal. En conséquence, il demande la démission sans délai du PMSBM. Si le PM n’est pas démis de ses fonctions, tout est possible !». « Qu’IBK saches que ses disciples sont derrière lui Bouyé et que s’il se lève très prochainement, tout est possible », a ajouté le porte-parole du Chérif.

Mahmoud Dicko monte au créneau

Dans une allocution digne d’un vrai leader, « le président du HCIM, Mahmoud Dicko, a confirmé une fois de plus, qu’il est un espoir pour le peuple malien tout entier pour apporter le vrai changement », nous susurre à l’oreille un proche.

Il a débuté son intervention par l’octroi par le régime de 50 millions de FCFA, qu’il a vivement rejeté. « Nous devons sortir de ce cycle. C’est pour cela que le Chérif en apprenant ce geste du gouvernement et ma réaction, a envoyé 50 millions et a fait des bénédictions pour nous appuyer dans l’organisation de ce meeting. Qu’il retrouve ici, toute notre reconnaissance et grand merci ! Cela ne m’a pas surpris de sa part. C’est le contraire qui m’aurait surpris », a dit Mahmoud Dicko.

Démission du PM ou conflit ouvert avec IBK !

Le président du HCIM a appuyé l’exigence par le Chérif de la démission du PM par le Chérif de Nioro du Sahel en martelant : « A prendre ou à laisser », pour IBK car, « l’essentiel pour nous, c’est le Mali de Kankou Moussa, de Askia Mohamed, de Firouhn, de Sékou Amadou, de Sékou Sala, Ahmed Baba, Koumbi Diossé», a poursuivi Dicko. Et Mahmoud Dicko de fustiger ce qu’il a appelé « le retrait de notre souveraineté. Il faut que le peuple se tienne debout, cela n’est pas admissible. Nous ne devons pas accepter la division ! ».
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