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Mamoutou Touré alias Bavieux face à la presse : «Non à la camisole de force du CONOR »
Publié le mardi 12 fevrier 2019  |  Le Combat
Passation
© aBamako.com par A S
Passation de service à la FEMAFOOT entre Boubacar Baba Diarra et Mamoutou Touré dit "Bavieux"
Le président sortant de la FEMAFOOT, Boubacar Baba Diarra a passé le témoin à Mamoutou Touré di Bavieux, le 11 Octobre au siège de la FEMAFOOT.
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Suite à une lettre circulaire du Tribunal arbitral du Sport (TAS) dont le contenu semble inapplicable aux yeux du camp de Bavieux. Ce, par défaut de consultation au préalable et aussi sans l’aval de la justice malienne.

En effet, Bavieux a donné son dernier mot face à la presse hier, lundi 11 février. Selon le camp Bavieux, cette décision du TAS est nulle et de non-effet à leurs yeux même si la Présidente du CONOR estime que c’est une décision équivalente à celle de la Cour Suprême au Mali.

Il n’est un secret pour personne que la crise que traverse le football malien n’a fait que trop durer. Et, à nouveau, ce qui devient plus préoccupant encore c’est que c’est un bras de fer qui s’installe à son tour entre le camp Bavieux et les Responsables du CONOR. Ce bras de fer se confirme encore une fois suite à cette lettre circulaire du Tribunal arbitral du sport imposant des choses sans se référer aucunement aux plus hautes autorités maliennes. Malheureusement, la crise d’aujourd’hui est plus grave qu’elle ne l’était, il y a un an. Donc, l’arrivée du CONOR semble avoir créé plus de problèmes que lorsque le Bureau des Bavieux avait été invalidé. C’est, du moins, selon M.T. «Le Bureau de la FEMAFOOT qui a été invalidé l’a été suite à une plainte de nos adversaires, au motif que certains membres votants, notamment ceux des ligues régionales de Kayes, Ségou et du District de Bamako étaient entachés d’irrégularités. Le CONOR, dans sa première feuille de route, avait pour mission essentielle d’identifier les membres votants, un projet de statut avait été élaboré et remis à la FIFA suite à des observations », a déclaré un autre Responsable. À ce niveau là, selon le camp de Mamoutou Touré, il n’y avait plus rien comme problème dans le milieu du foot. «Mais, à la grande surprise, nous avions été saisis par le CONOR pour dire qu’il y a un problème parce qu’une sentence arbitrale est arrivée du TAS (Tribunal arbitral du sport) pour dire qu’il faut qu’on revienne en 2015. Donc, pour eux, tout ce qu’on avait fait, y compris le travail du CONOR même, était nul et nul d’effets », a déclaré Mamoudou Touré. Immédiatement, le CONOR a convoqué une réunion et c’est là où se situe la quintessence de la présente rencontre avec les médias. On se rappelle que le Gouvernement du Mali, sous instruction de l’ex PM Abdoulaye Idrissa Maïga à l’époque, avait mis en place une commission en faisant signer également un protocole d’accord qui mettait fin à toutes poursuites en réorganisant les élections dans les ligues régionales comme Kayes et Ségou. Lors d’une rencontre avec le Président de la République, les acteurs signataires dudit protocole s’étaient engagés à respecter la décision légale. Mais, très récemment, c’est une sentence parachutée par le TAS qui tombe. Cela, suite à une rencontre sans le camp de Bavieux encore moins l’ancien Président de la FEMAFOOT, Baba Diarra. Seulement une poignée d’individus et quelques membres du CONOR dont Moussa Konaté, arrive à se réunir pour décider unilatéralement. Donc, le camp de Bavieux avait opté pour faire appel au niveau d’un autre Tribunal, chose que le CONOR a refusée catégoriquement. Le camp de Moussa Touré avait également demandé mandat du CONOR pour déclencher un appel. Mais, pour lui aussi, ce fut en vain. Mais, entre temps, le camp des Touré avait consulté ses Avocats pour avis, dont l’Avocat qui avait défendu Michel Platini contre la FIFA et une Avocate de la Fédération française de foot. Ces Avocats avaient suggéré que le camp de Bavieux fait l’objet d’accusations à tort. «Quand l’interprétation de la sentence faite par le CONOR nous amène à dire que les clubs qui étaient, en 2015, en activité, dont certains, aujourd’hui sont maintenant en première Division. Une décision arbitrale ne peut même pas être appliquée au Mali sans celle de la justice malienne. Et c’est là le grand danger de cette histoire », a déploré Mamoutou Touré.

En conclusion, Bavieux estime que, dans cette histoire, il y a un sérieux problème de personnes …

Mohamed BELLEM : LE COMBAT

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