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Appel à la démission de SBM : le silence suspect des partis de la majorité présidentielle 
Publié le mercredi 13 fevrier 2019  |  L’Indicateur Renouveau
Cérémonie
© aBamako.com par Androuicha
Cérémonie d`ouverture du forum des investisseurs des filières agricoles
Bamako, le 12 mai 2015 à l`hôtel Salam. Le Programme Compétitivité et Diversification de l`Agriculture (PCDA) a procédé sous la présidence du ministre du Développement Rural, Dr Bocary TRETA, à l`ouverture du forum des investisseurs des filières agricoles.
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Le président du Haut conseil islamique du Mali (HCIM), l’imam Mahmoud Dicko et le Chérif de Nioro ont appelé, lors de leur meeting de prière du dimanche 10 février 2019, à la démission du Premier ministre, Soumeylou Boubèye Maïga. Quarante et huit heures après cet appel à la démission, les partis de la majorité présidentielle brillent par un silence qui en dit long sur le désamour au sein de ce regroupement politique. 
Le dimanche 10 février 2019, devant plus de 60 000 fidèles musulmans rassemblés au stade du 26-Mars de Bamako, l’imam Mahamoud Dicko, président du Haut conseil islamique du Mali, et le représentant du Chérif de Nioro ont appelé à la démission du Premier ministre, Soumeylou Boubèye Maïga.
Deux jours après cet appel, les partis de la majorité présidentielle, censés soutenir le président de la République Ibrahim Boubacar Kéita et son Premier ministre, Soumeylou Boubèye Maïga, gardent un silence qui suscite des interrogations.
Il est vrai que la décision de faire partir ou de garder le Premier ministre appartient au président de la République. Mais la logique voudrait que les partis membres de la majorité présidentielle fassent preuve de solidarité, publiquement, envers le Premier ministre tant qu’ils restent dans la majorité présidentielle.
En réalité, le silence de ces partis prouve le désamour qui existe entre les membres de cette majorité présidentielle. Certains partis membres de la majorité présidentielle avaient demandé à leurs militants à participer au meeting du dimanche dernier au cours duquel la démission du Premier ministre a été demandée.
Dans leurs calculs politiciens, un éventuel départ de Soumeylou Boubèye Maïga permettra peut-être l’arrivée d’un des leurs aux commandes de la Cité administrative. Ils craignent aussi de se mettre à dos des leaders religieux en défendant un chef du gouvernement qui n’est pas issu de leur formation politique et qu’ils accusent indirectement de vouloir affaiblir leurs partis au profit de sa propre formation politique.
Abdrahamane Diamouténé 
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