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Promotion de la bonne gouvernance au Mali : CRI 2002 lance son nouveau projet
Publié le mercredi 13 fevrier 2019  |  Le Pays
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Le lundi 11 février 2019, les activités du nouveau projet « Implantation Transparency International » ont été lancées officiellement à la Maison du partenariat Bamako-Angers. C’était sous la présidence du secrétaire général du ministère de la Réforme de l’Administration et de la Transparence de la Vie publique, Abraham Bengaly. A travers ce projet, le Cercle de réflexion et d’information pour la lutte contre la corruption et la consolidation de la démocratie (CRI 2002) et ses partenaires s’engagent à lutter contre la corruption, promouvoir la jeunesse et la transparence.

Ce nouveau projet de CRI 2002 s’inscrit dans le cadre sa rentrée citoyenne de 2019 et sera déployé dans les deux grandes collectivités considérées comme locomotive, à savoir les régions de Ségou et de Sikasso, selon Dr Abdoulaye Sall, président de CRI 2002.

« Cette année, CRI 2002 mettra la culture au cœur de ses activités pour la promotion de l’intégrité, de la transparence de la vie publique, la lutte contre la corruption, la bonne gouvernance, la décentralisation et le développement durable », a promis le président.

Dr Sall rassure les partenaires quant à la bonne marche de ce combat. « Nous comptons sur vous et vous pouvez compter sur nous sur bien des chantiers en lien avec la bonne gouvernance et la transparence de la vie publique », laisse-t-il entendre.

Monsieur Philipe Lafosse, représentant de l’Ambassade de France, a exprimé la fierté de son pays pour leur participation à la lutte contre ce fléau en l’Afrique subsaharienne.

« La corruption est dans l’homme comme l’eau est dans la mer », a-t-il rappelé avant d’indiquer qu’une population qui n’a pas confiance en la justice de son pays aura tendance à trouver d’autres moyens expéditifs parfois en recourant à d’autres arbitres non institutionnels. Ce qui engendrera à en courir à d’autres modes d’organisations basées sur un rejet de l’Etat, ajoute-t-il.

Parlant des conséquences de la corruption, M. Lafosse dira qu’elle appauvrit l’Etat et sa population. De surcroît, elle porte atteinte au principe d’égalité entre les citoyens et donc à l’Etat de droit en y contribuant à dresser les citoyens les uns contre les autres.

Par ailleurs, la corruption n’est pas un ajustement de l’Etat, encore moins politique, mais celui d’un agent public qui, individuellement, va détourner sa position de représentant de l’Etat, les moyens de l’Etat pour son profit personnel, explique-t-il.

A l’en croire, l’Etat est aussi une victime de la corruption au même titre que sa population. Pour lui, cette lutte n’est pas seulement la volonté gouvernementale, elle concerne tous les individus.

C’est pourquoi il invite la société civile à y prendre toute sa part. Elle se doit de sensibiliser, faire entendre, définir, dénoncer et travailler activement avec les institutions de l’Etat pour que ce dernier prévienne les cas de corruption et condamne avec fermeté ses agents qui ont abandonné leur devoir d’exemplarité et d’intégrité lié à leur fonction.

Abraham Bengaly, secrétaire général du ministère de la Réforme de l’Administration et de la Transparence de la Vie publique, a renouvelé les félicitations et encouragements de son département à CRI 2002 pour cette initiative en faveur de la promotion de la bonne gouvernance au Mali.

Avant de conclure, il a réaffirmé la disponibilité de son département à collaborer avec CRI 2002 sur les chantiers d’opérationnalisation de la lutte contre les risques et des cas de corruption tant au niveau central qu’au niveau des collectivités afin de produire des effets appréciables.

Oumar SANOGO

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