Le parti Forces alternatives pour le renouveau et l’émergence (Fare An Ka Wuli) a reçu le 5 février 2017, à son siège, une délégation du parti Urd conduite par son 1er vice-président, le professeur Salikou Sanogo ; avant d’accueillir une forte délégation du BPN du Rpm, le vendredi 8 février 219, conduite par son président Bocary Tréta.
Les concertations entre l’Urd et les Fare, le mardi 5 février 2019, ont porté sur «les propositions de l’Urd relatives aux réformes politiques et institutionnelles, au système électoral et la réorganisation territoriale du pays». Les deux formations politiques ont tenu à rappeler l’impératif de la tenue d’un dialogue national refondateur pour répondre aux besoins des Maliens plus efficacement.
Un accord politique qui, pour eux, déterminera les mécanismes de l’organisation d’un large débat national sincère, global, inclusif, interactif, dynamique et transparent avec l’ensemble des forces vives de la nation. Malgré des divergences constatées de part et d’autre dans les démarches pour aboutir au dialogue national inclusif, les deux partis ont dans le fond le même objectif.
Si pour l’Urd, la rencontre avec les Fare était une continuité, le Rpm venait de renouer le dialogue avec les Fare après 5 bonnes années. Il est à noter que cette rencontre s’est tenue à la demande du parti présidentiel en vue d’échanger avec Modibo Sidibé et ses camarades sur la situation globale du pays, notamment les grandes réformes envisagées actuellement par les autorités de la République.
Selon le président du Rpm, Dr. Bocary Tréta, la rencontre avec les Fare s’est déroulée dans un esprit empreint d’humilité, de profond respect, de fraternité, mais aussi de vérité et de sincérité à la satisfaction générale des deux partis politiques.
Modibo Sidibé, visiblement satisfait de la démarche de son frère Tréta, a accepté l’invitation de celui-ci pour de prochaines retrouvailles qui devraient se tenir au siège du Rpm afin d’approfondir les discussions autour des sujets vitaux pour la nation et son avenir à court et moyen termes.
Un bon signe sur la voie de la décrispation politique prônée par les Fare depuis la dernière élection présidentielle et surtout en prélude au dialogue national refondateur que Modibo Sidibé et ses camarades n’ont de cesse de réclamer depuis l’avènement de la grave crise multidimensionnelle dont le pays peine à sortir depuis des années.