Titulaire du diplôme de Commissaire de police de la prestigieuse Ecole nationale supérieure de police de Saint-Cyr au Mont d’Or (France) et d’un Diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS) en Droit et politique de sécurité de l’Université Jean Moulin 3 de Lyon (France), le Contrôleur général de police, Moussa Boubacar Mariko, est le nouveau Directeur général adjoint de la Police nationale, depuis le conseil des ministres du 6 février 2019. Parcours.
Le natif de Koutiala, après son Diplôme d’études fondamentales (DEF), le Contrôleur général de police Moussa Boubacar Mariko, appelé Balla Mariko par les intimes, a décroché le baccalauréat (1ère et 2ème parties) au Lycée régional de Sikasso, en série Langues et Littératures Terminales (LLT).
Après 2 ans et demi d’études à l’Ecole des hautes études pratiques (EHEP), où il a obtenu le Diplôme universitaire de technicien supérieur (DUTS), spécialité Administration, Moussa Boubacar Mariko a intégré la Police nationale en avril 1987, en qualité d’élève sous-officier de police.
Entreprenant et ayant le souci constant de parfaire ses connaissances et son parcours universitaire, il a préparé et réussi son concours d’entrée à l’Ecole nationale d’administration (ENA) de Bamako, où il a obtenu une maîtrise en Sciences juridiques (Droit privé).
Nommé élève-commissaire de police en août 1997, conformément aux dispositions statutaires d’alors, il a été déclaré admis à la prestigieuse Ecole nationale supérieure de police de Saint-Cyr au Mont D’or, après un test de sélection rigoureusement organisé par l’Ambassade de France à Bamako. Soucieux du respect de la protection et de la promotion des Droits de l’Homme, il a fait une spécialisation en Droits économiques, sociaux et culturels (DESC) à l’Université d’Eté des Droits de l’Homme à Genève (Suisse).
En matière d’opérations de maintien de la paix des Nations-unies, le Contrôleur général Moussa Boubacar Mariko a acquis une expérience avérée. Il a, à son actif, plus de sept années passées dans le système des Nations-unies en Haïti. En effet, il y a accompli trois séjours dans le cadre de la Mission des Nations-unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH), où il a successivement servi comme Commandant de la région ouest de Port-au-Prince, Directeur central de la Police judiciaire, Officier chargé des Droits de l’Homme et Point focal du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations-unies, auprès du Conseil supérieur de la Justice haïtienne en matière de monitoring des Droits de l’Homme.
Comme postes occupés, il a été Secrétaire particulier du Directeur général de la Police nationale, Commissaire adjoint de la ville de Kita, celui de l’Aéroport international Président Modibo KEITA Sénou, Chef adjoint au BCN-INTERPOL de Bamako, adjoint au chef du Bureau des études, de la coopération et de l’informatique, et enfin, chef du Bureau des études de la coopération et de l’informatique, faisant office de chef de cabinet du Directeur général de la Police nationale, dernier poste qu’il occupait jusqu’à sa nomination comme Directeur général adjoint de la Police nationale. Il parle bambara, français, anglais. Il s’exprime en créole haïtien avec un niveau acceptable.
Reste à souhaiter que cet homme affable, courtois, disponible et pétri d’expériences trouve en son chef Moussa Ag Infahi son binôme idéal pour relever ensemble les multiples défis sécuritaires du moment.